Bien de nos compatriotes ont fêté le 31 décembre dernier la fin d’une année 2014 catastrophique plus que l’avènement d’un nouvel an. Qu’est-ce qu’on peut donc demander au Bon Dieu pour 2015 ? D’abord, qu’Il nous aide à restaurer l’image de notre patrie meurtrie et passée pour un pays voyou avec le scandale des surfacturations et les mensonges de dirigeants. Qu’Il  nous permette d’avoir un gouvernement à la tête duquel le chef ne sera pas accusé de balancer ses ministres. Qu’Il ramène les députés à l’ordre pour qu’aucun d’eux ne se fasse plus bastonner et que leur président cesse de combattre d’autres députés pour des questions d’amour-propre.

Qu’Il dote le pays d’une armée capable de le défendre et lui épargner une nouvelle humiliation suprême comme la débâcle du 21 mai 2014 à Kidal, dont le responsable a été désigné en la personne de Soumeylou Boubèye Maïga alors que le coupable court toujours. Qu’Il nous permette de combattre tous les promoteurs véreux d’écoles privées contre qui la ministre de l’Education a lancé une lutte avant de rendre piteusement les armes pour ne pas mécontenter les partisans du parti présidentiel.

Enfin, qu’Il permette la signature d’un accord de paix durable et juste qui autorise de punir les bourreaux au nom des droits des victimes dont la majorité ne cherche, comme d’ailleurs tous les Maliens, que la paix et surtout la relance des projets de développement. En 2015, pourvu que la France le veuille et que les autorités soient à la hauteur, on veut voir au moins le début d’un changement de tout et dans tout.

Bonne et heureuse année 2015 !

DAK

L’Indicateur du Renouveau