Alors que son ministre des Affaires étrangères avait dénoncé les appels à des négociations avec les terroristes de l’ancien président par intérim et représentant spécial du chef de l’Etat pour le Centre, Dioncounda Traoré, le président de la République a fait sensation lundi sur des chaînes françaises en revendiquant des contacts avec les jihadistes. Une annonce qui va totalement à l’encontre des principes des Français qui disent de ne jamais négocier avec les fondamentalistes même s’ils ont toujours entrepris ceux-ci et payent des rançons pour la libération de leurs otages.
Reste que ce que les leaders des organisations terroristes exigent est difficilement acceptable. En plus du retrait des troupes étrangères et de l’application de la charia, Iyad ag Ghaly, Hamadou Kouffa et autres pressent pour la fin de l’enseignement laïc et le remplacement de la justice positive par les tribunaux islamiques.
Comme quoi, accepter de négocier avec eux est loin d’être une fin en soi, car il est très peu probable qu’on aboutisse à un accord.
DAK
Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau