La menace de partition du pays n’a jamais été aussi précise qu’aujourd’hui avec la volonté affichée de la communauté internationale de nous imposer les revendications des indépendantistes touaregs dont elle partage tout au moins la quête d’autonomie pour les régions du Nord. Au pire des cas pour eux, un statut particulier pour Kidal.
Cette perspective est envisagée par tous les présumés médiateurs même si les uns comme l’Algérie roulent pour les ex-islamistes d’Ançar Eddine, recyclés au sein du HCUA, alors que les autres comme le Burkina Faso, et la France sont favorables au MNLA.
C’est dire que nous sommes face à une coalition internationale qui ne nous laissera point le choix si une coalition nationale ne s’érige pas en rempart contre son dessein inavoué de diviser notre pays. Un statut particulier pour Kidal ne serait ni plus ni moins qu’une acceptation de deux Mali.
La remobilisation du peuple malien est une tâche qui incombe d’abord au président de la République, malheureusement obnubilé jusque-là à régler ses comptes personnels et à faire la courte échelle à sa famille et à ses intimes. Plus que jamais, il faut, pour tous, penser le Mali d’Abord !
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau