Depuis quelques jours, une caricature en animal de trait du chef de l’Etat, premier citoyen du Mali, enflamme Facebook. L’image fait l’objet de commentaires acerbes, de moqueries ou de désapprobations d’internautes. Ce faisant, les initiateurs de ce dessin versent par terre la figure du Mali tout entier.

Car, au-delà de l’homme IBK, c’est la première institution, consacrée par la Constitution malienne de février 1992, qui est traînée dans la boue. L’orgueil du peuple aujourd’hui s’en porte mal comme lors de l’agression du président Dioncounda Traoré. Pourquoi diable certains s’attachent toujours à souiller internationalement l’honneur du Mali au nom d’une liberté d’expression sans frein ? Les mesquineries et les petits calculs égoïstes sont pour beaucoup dans cette tentative de “suicide collectif”. Dommage !

Il est vrai que les nuages s’amoncèlent sur la tête des Maliens. Le mal-vivre s’accentue chaque jour un peu plus pour la majorité de nos compatriotes, mais tout de même. Il devient alors indispensable pour nous-mêmes de respecter les institutions qu’on s’est librement choisies, y compris le président de la République, malgré ses péchés mignons ou ses fautes lourdes… jusqu’à l’élection suivante. Sans caricature insultante pour tout le peuple.

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