Face à la montée du sentiment anti-français au Sahel en général, au Mali et au Burkina Faso en particulier, la France veut des explications et des engagements “clairs”. C’est pourquoi elle convoque ce 16 décembre les chefs d’Etat concernés à Pau, la ville natale de 7 des 13 soldats français récemment tués dans une collision de deux hélicoptères.
On sous-entend alors qu’Emmanuel Macron soupçonne nos présidents de double-jeu ; qui seraient clairs avec lui, mais alimenteraient les mouvements de contestation contre son pays. Seulement voilà : cette mauvaise appréciation des choses de sa part sonne comme un appel à la restriction de droits fondamentaux dans nos pays puisqu’il s’agira d’empêcher toute manifestation et museler toute critique anti-français, toutes choses qui constituent des atteintes à la liberté d’expression et d’opinion.
Pour un pays comme la France, reconnu comme celui de la liberté et des droits humains, ça ne fait pas honneur. Mais, encore une fois, on ne devrait s’en prendre qu’à nous-mêmes…Lire la suite sur aumali
DAK
Source: L’Indicateur du renouveau