Véritablement, plus que le président IBK et les membres de son régime, ce sont les enseignants qui font les frais du changement de régime opéré il y a trois semaines. En tout cas, les syndicats des enseignants regrettent la chute du pouvoir. Ils vivent une double sanction.
D’abord, leur grand acquis, l’application « pleine » et « entière » de l’article 39 qui devait booster leurs revenus est en voie de ne plus l’être du moins jusqu’à la fin de la transition. Pourtant, les enseignants rappellent que l’ancien régime avait déjà tout prévu. Ils font désormais face à un lynchage public avec une opinion qui leur est totalement défavorable, ils passent désormais pour des « extrémistes », des « égoïstes » et pour les plus durs des « apatrides ».
Bref, personne ne veut être à la place des responsables syndicaux enseignants acculés par leurs bases et surtout par une large partie de la population.
DAK
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