De sources concordantes, le 13 novembre, une procédure de levée de l’immunité parlementaire sera engagée par les députés contre l’honorable Mahamadou Hawa Gassama, visé par trois plaintes de complicité d’assassinat, d’escroquerie dans la vente d’une parcelle et d’usurpation de titre foncier sur une parcelle à Fadjiguila Doumanzana.
A l’opposition, on dénonce une chasse aux sorcières contre un pourfendeur du régime qui prouve quand même à l’Assemblée nationale une complaisance sinon une complicité avec un autre député controversé en la personne d’Oumar Mariko. Déjà impliqué dans une affaire d’homicide qui lui a valu la levée de son immunité parlementaire lors de la précédente législature, Dr. Mariko est encore suspecté d’avoir participé à la tentative de coup d’Etat de juin dernier contre IBK.
En tout cas, les enquêteurs disposeraient d’éléments compromettants pour l’ex-leader étudiant qui a été vu cette nuit-là à ATT-bougou en compagnie du sergent-chef Sylla, arrêté. Le député élu aurait confirmé avoir été au courant du projet, mais n’aurait rien fait pour l’empêcher, à plus forte raison le dénoncer, ce qui constitue un délit aux yeux de notre Code pénal.
Les services de renseignements, qui ont transmis les résultats de leur enquête à la gendarmerie, s’inquiètent des manœuvres du président de l’Assemblée nationale, qui voudrait étouffer le dossier. Un double jeu inacceptable de Sacré Isaac qui avait pourtant promis un changement au Parlement.
DAK