L’état de grâce a vite laissé la place à d’importantes pressions sur les putschistes du 18 août 2020. Déjà confrontés aux injonctions de la communauté internationale, notamment la Cédéao qui exige un civil pour conduire la transition avant toute levée de sanctions, le colonel Assimi Goïta et ses camarades font aussi face aux interdits du M5 qui, auréolé de son combat initial contre l’ex-président, veut avoir un traitement particulier.
Pour la junte qui veut travailler dans la neutralité et l’équidistance vis-à-vis de tous les regroupements et tendances, la mise en garde risque d’être dure et chaude. Déjà, elle devrait concilier en son propre sein ceux qui appellent à « privilégier » le Mouvement du 5 juin et les autres qui prônent la neutralité politique stricte.
DAK
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