Avec la mort d’un agent de santé de la Clinique Pasteur dû au virus Ebola, c’est la course contre la montre qui est engagée pour les autorités sanitaires confrontées à presque l’impossible identification des personnes qui ont fréquenté l’établissement et surtout celles qui ont été en contact avec l’infirmier et le patient guinéen décédés.
La Clinique avec le personnel et les malades hospitalisés ont été mis en quarantaine depuis mardi certes, mais il sera difficile de circonscrire le mal quand on sait que le séjour de l’homme, venu de Siguiri, remonte à près de 2 semaines pendant lesquelles toutes les personnes qui ont fréquenté Pasteur et celles qui ont eu des contacts avec ces dernières sont aujourd’hui toutes suspectes.
Une situation critique qui requiert de tous responsabilité et calme. Quant au jugement des responsables, disons des irresponsables de la Clinique controversée depuis plusieurs années à cause de sa légèreté, de sa malhonnêteté et de sa cupidité qui mettent la vie de millions de personnes en danger de mort, il peut attendre.
En tous les cas, évitons la panique et la psychose.
DAK