C’est l’apostrophe que va lancer ce matin le greffier du Tribunal de la Commune VI au député de Kati qui semble déjà condamné avant tout jugement. Une violation de la présomption d’innocence de l’accusé qui se traduit par la furie des juges qui vont faire de cet élu indéfendable une proie, une victime de l’acharnement de nos magistrats, jaloux de leur prestige et qui veulent renforcer leur statut d’intouchables.
C’est d’ailleurs pourquoi, les plus impartiaux d’entre eux, fustigent le refus du juge de respecter la résolution de l’Assemblée nationale en date du jeudi 27 novembre exigeant, sur le fondement de l’article 62 dernier alinéa de la Constitution qui donne le pouvoir à l’Assemblée nationale de requérir la suspension de toute poursuite ou détention d’un député. En tout cas, on a tout l’impression que les dés sont déjà pipés alors que jusqu’à présent, ce n’est que parole contre parole. Et cela au détriment de la loi.
DAK