A l’invitation de son homologue de la République du Sénégal, M. Mohamed Dionne, le Premier ministre Moussa Mara séjourne depuis ce dimanche 23 novembre 2014 à Saly au Sénégal.
A son arrivée dimanche, le Premier ministre a été accueilli par son homologue Sénégalais et une importante colonie des maliens du Sénégal.
En début de soirée, le Premier ministre a rencontré à l’Ambassade du Mali au Sénégal, la communauté malienne. Au cours de cette grande assemblée, l’Ambassadeur du Mali, le Président de la communauté ont notamment évoqué le processus de paix, la situation de la prévention et de la lutte contre l’épidémie Ebola.
Dans son intervention, le chef du Gouvernement a développé les éléments de réponse à toutes ces préoccupations. Les débats ont également porté sur la situation des détenus maliens au Sénégal pour divers délits et l’accès aux logements sociaux au Mali. La rencontre a ensuite pris fin par des prières pour le Mali et les maliens.
Ce lundi 24 novembre, le Premier ministre Moussa Mara a coprésidé à Saly, 80 km de Dakar, la cérémonie d’ouverture des 15è assises de la Fédération Internationale des Experts Comptables et Commissaires aux Comptes Francophones (Fidef) aux côtés de son homologue du Sénégal, M. Mohamed Dionne.
Organisées en marge du XVè Sommet de la Francophonie en qualité d’évènement associé, les participants venus de divers horizons du monde débattront deux jours durant du thème : « Économie informelle, Économie émergente, la profession comptable s’engage » sous le haut patronage du Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif).
Dans son intervention, le Premier ministre malien lui-même du métier, s’est dit honoré d’avoir été invité à cette importante rencontre du donner et du recevoir. S’exprimant sur le thème de la rencontre, il a indiqué que nos pays doivent fournir des efforts pour réduire les méfaits liées au commerce informel nonobstant leur dynamisme. Il a également exprimé sa gratitude aux autorités sénégalaises pour leur accueil de ces assises en marge du sommet de la Francophonie, mais surtout pour leur soutien au Mali dans le cadre du règlement définitif de la crise qui secoue sa partie septentrionale. Dans ce cadre, le contingent de la Minusma compte en son sein des soldats sénégalais qui ont pour certains payé de leur vie leur mission au Mali.
Si la pratique de l’économie informelle procure des gains faciles, l’ampleur des conséquences est importante sur la société. L’évasion fiscale et le travail au noir pénalisent grandement les individus qui respectent les lois et doivent supporter un fardeau fiscal additionnel. Les travailleurs au noir ne bénéficient d’aucune protection sociale, les consommateurs d’aucune garantie.
Les entreprises ont à faire face à une concurrence déloyale préjudiciable à l’emploi, de la part de ceux qui ne respectent pas les obligations générales fiscales et sociales. Les acteurs de l’économie informelle sont discriminés jusque dans le langage économique: les termes investissement et investisseurs ne couvrent en général que les opérateurs de l’économie dite moderne, et bien entendu les investissements extérieurs.
Source : Primature