Rendre Bamako plus accueillante d’ici le 19 septembre, tel est l’objectif affiché par le département de l’Equipement et des transports qui a entrepris des travaux d’urgence au niveau de certaines artères de la capitale.
En prélude à l’investiture d’Ibrahim Boubacar Kéïta prévue pour le 19 septembre au stade du 26 Mars, des travaux d’urgence sont entrepris depuis lundi par le ministère de l’Equipement et des transports en vue de rendre les voies de la capitale praticables avant l’arrivée des personnalités de marque. C’est au pas de charge que le ministre de l’Equipement et des transports, le Colonel Abdoulaye Koumaré, accompagné du directeur de l’Ageroute, a visité certaines artères de la capitale notamment la route qui mène à l’aéroport de Bamako – Senou, la Tour de l’Afrique et la voie qui mène au stade du 26 mars, entre autres itinéraires que les invités de marque du président IBK doivent emprunter pour se rendre sur le site de la cérémonie d’investiture.
Ces travaux d’urgence concernent d’abord la route du 26 mars détériorée par endroits depuis le début de l’hivernage. Son état de détérioration s’est davantage aggravé à la suite des récentes précipitations qui se sont abattues sur la capitale. L’entreprise Covec a la charge de conduire les travaux. En plus du bitumage, il est prévu le curage des caniveaux. Lors de son passage sur le terrain, le ministre qui s’est dit tout de même satisfait de l’état d’avancement des travaux a exhorté l’entreprise Covec a vite terminer dans le délai.
De la devanture du stade du 26 mars qui a été l’un des temps forts de la visite du ministre, la délégation a mis le cap sur le quartier Moussabougou. Où des travaux sont aussi entrepris. En plus du bitumage, il est question d’élargir la voie. La cellule des travaux d’urgence, une structure rattachée au département est chargée de superviser ces dits travaux.
Le ministre Abdoulaye Koumaré a déclaré que ces travaux sont nécessaires non seulement pour soulager les usagers qui empruntent difficilement les voies rendues défectueuses depuis les dernières précipitations mais ils visent à rendre Bamako accueillante d’ici le 19 septembre.
Les travaux vont coûter la somme de plus de 70 millions FCFA.
Abdoulaye DIARRA
Source: L’Indépendant