L’un des éléments de la croisade à venir, c’est l’information et la communication. La presse des révélations et des investigations constitue déjà un souci énorme pour des candidats, tous autant qu’ils sont et dont le parcours comporte affaires explosives et qui pourraient les disqualifier. Les démarches du pouvoir, depuis un moment sont claires. Il s’agit de faire rallier aux différentes cellules (présidence et gouvernement) pour soigner, épargner et communiquer pour le chef de l’Etat et son premier ministre.
En tout cas, les officines proches du pouvoir, selon des informations concordantes, ont classé les journalistes en trois tranches : Ceux qui sont contre IBK, ceux qui sont pour lui et ceux qui ne comptent pas. Parmi ceux qui sont considérés comme opposés au chef de l’Etat et qui sont dans le collimateur du pouvoir, on noterait Adama Dramé du Sphinx, Serge Daniel de RFI, Kassim Traoré de Radio Klédu, Cheickna Hamala Sylla de l’Aube, Boukary Daou du Républicain.
Autre guerre déclarée à certains organes critiques à l’endroit du pouvoir, c’est la suppression des abonnements à la cellule de la présidence. D’autres ont vu leurs nombres d’exemplaires fortement diminués. Dans les départements, il faut être de la colonie des confrères sans honneur pour bénéficier des contrats de l’Etat. Ces entreprises de presse sont plongées dans une voie d’oppression, contraignant leurs directeurs à négocier la survie de leurs organes.
Mais visiblement, les certains estiment qu’à la présidence, la cellule joue presque contre le chef de l’Etat. IBK est livré à la constance révélatrice de certains organes qui l’ont affaibli dans chacune de leurs parutions. Des nouveaux organes sont récemment crées, nous l’avons dit bien avant aujourd’hui, pour combler le manque de crédibilité qui caractérisent les organes qui portement fortement la défense et la communication du pouvoir.
Ces confrères cités ne seraient pas seuls selon un doyen contacté. « Certains ne sont pas cités et ce n’est qu’un simple oubli, nous confie-t-il.
Source: figaromali