De nombreuses études font état d’une résistance partielle aux traitements contre le paludisme. Pourtant, le continent peut endiguer le phénomène. À condition de réagir vite, selon un trio d’experts de l’African Leadership for Act Resistance Mitigation*.
Au cours des années 1980 et 1990, l’Afrique a été confrontée à un défi inquiétant : la chloroquine, traitement de première intention du paludisme, est rapidement devenue inefficace. La sulfadoxine/pyriméthamine (ou SP), un autre médicament introduit durant cette période, a vite connu le même sort. Néanmoins, au début des années 2000, la communauté mondiale du paludisme a répliqué avec le déploiement d’une nouvelle famille de médicaments antipaludiques – des traitements combinés à base d’artémisinine (ACT).
Depuis, de concert avec des outils de lutte antivectorielle comme les moustiquaires imprégnées d’insecticide, les ACT ont transformé la lutte contre le paludisme en Afrique. L’ensemble a contribué à faire baisser à rapidement les cas et le nombre de morts. En effet, plus de 2 milliards de cas de paludisme ont été évités à travers le monde depuis le début du siècle, et, en Afrique, le
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