Venu participer au sommet de l’UNESCO à Paris, le président Ibrahim Boubcar Keita (IBK) a été reçu par son homologue français, Emmanuel Macron.
Au sortir de leur entretien, Emmanuel Macron a tenu à faire savoir qu’il a discuté de plusieurs sujets avec son homologue malien. Parmi eux figurait la question de la réforme constitutionnelle conformément aux accord d’Alger. «La réforme constitutionnelle à venir » selon les dires de Macron a déjà été populairement rejetée par des centaines de milliers de maliens qui sont sortis manifester dans plusieurs régions du pays. Le chef de l’État a affirmé surseoir à l’organisation d’un referendum, compris par les maliens comme une renonciation sans perdre la face.
En disant «La réforme constitutionnelle à venir », Macron affirme-t-il un vœux (une injonction !?) ou est-il dans la confidence ?
Source:Bamada