L’atelier de lancement du projet Développement de l’excellence en matière de leadership et de formation en génétique pour l’élimination du paludisme en Afrique subsaharienne (DELGEME) s’est tenu à El Farouk (Ex-Kempeski) du 18 au 20 août. La rencontre était organisée par la direction du projet en partenariat avec l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) et le Centre de recherche et de formation sur la malaria.

L’atelier a regroupé les représentants des institutions de recherche de 15 papys d’Afrique : Afrique du Sud, Angola, Cameroun, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Ethiopie, Gabon, Ghana, Gambie, Grande-Bretagne, Kenya, Madagascar, Mali, Mozambique, République démocratique du Congo et Tanzanie.
La mise en oeuvre de la feuille de route pour l’exécution pratique des activités du DELGEME, les processus de communication et d’interaction entre les différents pôles d’exécution du programme, de sélection des étudiants des différents échelons de formation à savoir, les internes, les masters, les PhD, les post-doctorants et les futurs leaders ont été débattus par les participants au cours des 3 jours de travaux.
Les séminaristes se sont aussi penchés sur la planification de leurs activités, la mise en place des organes de gouvernance et les stratégies à développer pour la bonne marche du DELGEME.
En mai 2014, a expliqué le directeur du programme de DELGEME, Abdoulaye Djimdé, une fondation caritative de la Grande-Bretagne baptisée « Welcome Trust » a lancé un appel à candidatures dans le cadre de son initiative « Deltas Africa ». « Notre projet a soumissionné par une lettre d’intention dans les délais requis. A la suite de plusieurs étapes de sélection, 11 groupes dont le nôtre ont été retenus pour financement », a-t-il précisé.
Abdoulaye Dimdé a, par ailleurs, expliqué que le projet Développement de l’excellence en matière de leadership et de formation en génétique pour l’élimination du paludisme en Afrique subsaharienne, vise à contribuer à la formation des jeunes africains dans les domaines de la génétique, de la bio-informatique et de la biologie fondamentale, notamment axés sur le parasite du paludisme.
En procédant à la clôture de l’atelier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Assétou Founè Samaké a indiqué que le succès des discussions augure des lendemains très prometteurs pour la réussite du Programme panafricain de formation et de développement des capacités dans le domaine de la bio-informatique.

S. Y WAGUE

Source : L’ Essor