La Coupe d’Afrique des Nations Égypte 2019 s’achève pour les protégés de Mohamed Magassouba. Le Mali s’est incliné hier lundi devant la Côte d’Ivoire par le score de 1 but à zéro. Les Aigles du Mali sont ainsi éliminés en 8e de finale de cette Coupe d’Afrique des Nations. Après ce match, la déception se lisait hier soir sur les visages de nombreux supporteurs maliens agacés par cette élimination des Aigles. Pour certains analystes sportifs, « il faut tirer le bilan de cette CAN et se projeter dans l’avenir ». Le signe indien n’a donc pas été brisé ce lundi. Le parcours des Aigles s’arrête donc en 8e de finales pour n’avoir pas pu battre les éléphants de la Cote d’Ivoire en Coupe d’Afrique des Nations. Dans cette rencontre, le Mali s’est pourtant créé les moyens pour mener au score. Ils étaient plus à l’aise techniquement. Durant toute la première mi-temps, le jeu des Maliens était plaisant, mais pas du tout réaliste devant le but adverse.
À la 75e minute de jeu, les Éléphants de la Cote d’Ivoire surprennent les Aigles du Mali en ouvrant le score. Après ce premier but, les Aigles mènent plusieurs offensives, mais sans être efficaces dans le dernier geste. Malgré les multiples tentatives du Mali, le score n’évoluera pas. La CAN 2019 s’arrête donc là pour les hommes de Mohamed Magassouba.
Un coup de choc pour de nombre supporteurs maliens. Certains dénoncent le mauvais coaching et le manque de solidarité et d’efficacité des joueurs. D’autres en revanche accusent ceux qu’ils appellent « la complicité de l’arbitre ».
À titre de rappel, au cours de cette compétition, le Mali a fait quatre confrontations, dont deux victoires, un match nul et une défaite.
À l’issue de cette coupe d’Afrique des Nations, le Mali premier de son groupe, a marqué 6 buts, et encaissé trois. Un bilan jugé satisfaisant pour certains observateurs. Toutefois, ils déplorent cette élimination des Aigles à la compétition. Selon eux, cette défaite s’explique par un problème de coaching et d’« inexpériences » des joueurs.
Arouna Modibo Touré, ministre de la Jeunesse et des Sports:
«Nous pouvons être fiers du parcours de nos Aigles !
Ils ont joué pour la Patrie mais ont manqué de réalisme, c’est la loi du sport. Nous adressons tous nos encouragements à nos frères ivoiriens victorieux pour la suite de la #CAN2019».
Soumi, président de l’URD: « Bravo à tous et courage pour les prochaines échéances ! »
De son côté le Chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaila CISSE, a aussi délivré ce message aux aigles : « A l’occasion de ce dernier match malien de la CAN 2019, félicitations et encouragements aux AIGLES. Vous avez pleinement rempli votre mission. La loi du sport est ainsi faite et vous n’avez pas démérité.
Merci de nous avoir fait vibrer autant, de nous avoir procuré ces sentiments de patriotisme.
Vous avez montré une réelle envie de jouer et un très bon état d’esprit. Bravo à tous, car chaque fois que vous entonnez l’hymne national, « nos cœurs vibrent de confiance ! » Félicitations à l’équipe d’encadrement et aux Supporteurs ! Soumi Bravo à tous et courage pour les prochaines échéances !
Mamadou Diarrassouba, député: ‘’on sort la tête haute’’
Fin de course pour le Mali qui dit adieu à cette Coupe d’Afrique des nations avec cette défaite 0-1 devant la Côte d’Ivoire. Le football est beau mais tellement cruel parfois. Aujourd’hui les Aigles ont fait le jeu mais au finish c’est la Côte d’Ivoire qui s’impose et décroche une qualification moyennement mérité pour les quarts de finale. La cruauté du football, on sort la tête haute et on continue à bosser, car on reste une équipe jeune en construction. Donc toute une raison de relativiser, car l’avenir promet d’être meilleur avec ces jeunes-là…
DIADIÉ SAMASSEKOU : Je suis terriblement abattu par cette élimination, car nous espérions aller le plus loin possible dans la compétition. C’est dommage que ça s’arrête à ce stade des huitièmes de finale. On a tout donné et on avait les conditions pour aller loin, faire l’histoire, mais c’est le football, si beau, si cruel aussi parfois, c’est un moment de tristesse et de grande frustration, mais on doit se relever et continuer à travailler dans la bonne dynamique. Personnellement c’est un grand privilège d’avoir fait partie de l’équipe et je remercie tous les supporters et l’ensemble du peuple malien pour le grand soutien et l’encouragement sans faille tout au long de notre parcours, maintenant on doit rester unis et continuer à travailler pour les prochains défis.
Mamadou Dit Bouba Traoré : Et pourtant j’ai moins mal moi. Je ne m’étais pas risqué à un pronostic car j’ai vu au moins 2 matchs où les aigles, ayant maîtrisé les éléphants, ont fini par perdre. Le contenu n’était pas mal. Le manque de réalisme de Djenepo ou de Marega ne peut être imputé au coach. Cependant dès le 1er match la faiblesse défensive apparaissait. Et ce gardien n’a jamais été un modèle de sécurité. Le but est venu d’une erreur individuelle d’un joueur de niveau. Ça arrive. Ne jetons pas l’eau de bain avec le bébé.
Boubacar Bor : Le Mali pouvait gagner ce match avec un large score, car les éléphants étaient prenables sur ce coup. Ce n’est pas toujours le meilleur qui gagne ! Hélas, les dieux du stade ont décidé autrement.
Les règles du football sont parfois dures mais c’est le foot, j’en appelle à l’esprit de fair-play de nos concitoyens. Courage aux aigles et félicitations aux éléphants pour avoir sacrifié la tradition, en battant le Mali 1-0 sans pour autant dominer le match, en sortant le grand jeu.
Moussa Djombana : Il y’a des victoires qui sont des défaites car sans gloire et des défaites des victoires car non méritées. Les aigles ont été majestueux sur le terrain, avec des qualités techniques individuelles incomparables et un jeu d’ensemble époustouflant.
Cela n’a certes pas suffi pour la victoire mais nous suffit amplement pour célébrer nos aigles. La prochaine fois sera la bonne avec cette génération qui n’a pas encore fini d’écrire son histoire. Sur ce, je souhaite bonne continuation et bonne chance aux éléphants de Côte d’Ivoire, surtout, qu’ils ramènent la coupe pour le bonheur du peuple ivoirien et des autres peuples vivant en Côte d’Ivoire.
Sekou Cisse : Depuis 42ans, nous courons derrière une victoire contre la côte d’Ivoire. Après cette énième défaite, je veux plus entendre hurler des pseudos connaisseurs de tout, des tourabou Massa, des donneurs de faïda ou encore de prophète malien. Je sais bien qu’on va me dire que la Mecque n’est pas un pays de foot, mais eu égard à tout le tintamarre que nos soi-disant petits-fils font autour des valeurs arabes, nous avons l’air d’être une Mecque bis sinon plus, le berceau de toutes les sciences occultes. Ce pays nous a tant humilié.
Joseph Antoine Bell, sur rfi, parlait même de malédiction pour les maliens. Que nos savants dans tous les domaines nous laissent respirer. A bon attendeur !
Amadou Haïdara : Une douloureuse page se tourne pour nous avec cette frustrante élimination de la CAN hier. C’est heurtant de quitter la compétition ainsi et y’a rien de plus frustrant vu la manière. Mais on doit aller de l’avant maintenant, en restant FORT et UNIS pour continuer à travailler encore plus et grandir comme équipe. Je veux remercier tous les supporters et le peuple malien qui nous a toujours soutenu depuis les éliminatoires jusqu’à cette phase finale. On reste ensemble et on va continuer à se battre avec vous pour les échéances à venir. Fier d’appartenir à cette nation
Yaya Coulibaly : Soyons objectifs, les aigles ne jouent pas avec leurs supérieurs. Ce sont leurs semblables et à chaque fois qu’ils perdent, ce sont des messages de consolation d’aucune importance, d’aucune plus-value qui tombent comme de la grêle. Tomber à cette étape de la CAN ne mérite aucune félicitation, n’attire aucune fierté surtout contre la Côte d’Ivoire et encore plus après avoir manqué autant d’occasions. Je confonds cela à un manque ambitions, chose préjudiciable au développement de tout groupe humain. Ils n’ont pas bien joué, c’est tout. Ils ne sont pas à féliciter, c’est clair. Ils ne méritent pas de Bravo, c’est net. Peut-être que certains pédagogues après châtiment, peuvent dire COURAGE ! Cela est admissible. Autre chose, dites-moi, ça sert à quoi de tomber N fois face à l’adversaire les armes à la main? Ça change quoi, arme à la main ou non si on doit toujours tomber ? En tout cas, le réalisme voudrait qu’en un moment donné qu’on arrête de vouloir guérir superficiellement l’abcès.
Markatié Daou : Mon frère Yaya, merci de m’avoir injecté une bonne dose de «Soulageline» ce matin. Ceux qui n’avaient pas d’armes n’ont pas eu droit à la phase finale. Ce qui fait mal dans cette énième défaite est qu’on espérait plus que jamais. Pour des raisons personnelles je me garde de critiquer le coach. Je dirai donc, qu’on ne peut s’en prendre qu’à soi. Yaya, mon petit frère, je suis d’accord avec toi sur toute la ligne sur cette question des Aigles à la CAN19. Un joueur de nos adversaires d’hier disait ce matin sur les antennes de rfi «qu’on ne va pas à la guerre pour y tomber». Mais heureusement, nous on se complaît dans le minima, on se soulage avec des prétextes selon lesquels «on a pourtant joué, mais on est tombé avec les armes à la main». Que diantre !!! Que nenni !!! Bref…. que c’est trop toute cette rhétorique !