Au lendemain de l’annonce de la tenue des élections législatives, la coordination des mouvements de l’Azawad a posé des conditions pour leurs participations. À ce jour, les groupes armés maintiennent leur position de départ.
Dans un communiqué publié suite à une rencontre à Kidal la semaine dernière, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a annoncé qu’elle s’oppose à la tenue des élections législatives « dans ce format et dans ces conditions de violation grave de l’Accord pour la paix, issu du processus d’Alger ».
La coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dénonce notamment, la non-prise en compte par le gouvernement malien des régions de Taoudeni et de Menaka aux élections législatives prévues aux mois de mars et avril prochains. Les cercles de Almoustarat à Gao et celui de Achibogho à Kidal ne sont également pas pris en compte par l’État malien pour les élections législatives. Face à cette décision, l’on se demande si l’attitude de la CMA n’est-elle pas minoritaire dans la mesure où plusieurs listes sont enregistrées pour le compte de ces élections dans la région de Kidal comme partout au Mali ?
Au demeurant, si la population manifeste leur intérêt pour l’élection, c’est que le diktat de la CMA semble être boudé. En réalité, la CMA ne serait-elle pas en train d’exploiter l’occasion comme un moyen de chantage vis-à-vis du gouvernement afin d’obtenir ce qu’elle désire, comme d’habitude ?
Komi