A son quartier général, sis à Sabalibougou, le mercredi 11 mars 2020, la liste de candidature ‘’Défendons le Mali’’ en commune V du district de Bamako, a marqué son entrée officielle dans la campagne par une conférence de presse.
Madou Touré commerçant de son état, Doussou Rokiatou Fofana technicienne des mines et d’industrie et Seydou Sangaré professeur d’enseignement secondaire. Tels sont les candidats sur la liste de candidature de la plateforme ‘’Défendons le Mali’’, de la commune V du district de Bamako. Une liste qui est composée de femme et d’homme issus essentiellement de la société civile, engagés dans la lutte pour le bien-être des populations de la commune.
Pour Seydou Sangaré, la candidature de la plateforme ‘’Défendons le Mali’’ à ces élections législatives se justifie par une réelle volonté de contribuer à la restauration de la paix au Mali et pour catalyser le développement de la commune V.
D’après lui, les hommes politiques ont montré leurs limites dans la gestion du pays et plus particulièrement le cas de la commune V, qui dépasse tout entendement. A ses dires, les hommes politiques une fois élus, tournent dos à la population. « Notre candidature est différente de celle des partis politiques » a déclaré le candidat Sangaré.
Selon lui, il est très surprenant de voir aujourd’hui sur une même liste de candidature des partis politiques, qui se sont insultés dans un passé récent, rien que pour des postes électifs. « Nous, nous sommes de la société civile, nous connaissons les difficultés des populations » a-t-il déclaré.
Pour les candidats de ‘’Défendons le Mali’’ il est grand temps de mettre fin à cette pratique des hommes politiques. Des gens qui ne sont accessibles par les populations uniquement que pendant des périodes électorales. Car, soutiennent-ils, le pouvoir appartient à la population d’où l’interpellation de la société civile de prendre en main la gouvernance de sa cité en votant pour un des leurs.
Ensemble les candidats se sont engagés de rompre avec ces anciennes pratiques des politiques qui consistent à utiliser la population pour accéder au pouvoir. Par contre, ils se sont engagés, d’être des députés les plus proches de leur population.
Par Jean Joseph Konaté
Source: Journal le Sursaut-Mali