290 demandes d’interpellations enregistrées, 39 lues, 149 en attente de suite et 102 non retenues, tel était le tableau de la 22eme édition de l’espace d’interpellation démocratique qui s’est tenue hier 10 décembre au siège de la Cour suprême.
Cette 22eme session de l’espace d’interpellation démocratique organisée par le médiateur de la République a enregistré 290 demandes d’interpellations dont 173 provenant de l’intérieur du pays et 117 du district de Bamako. Aprè s examen des dossiers, seuls 39 demandeurs ont été retenus pour la lecture du contenu de leurs dossiers d’interpellation. Et les interpellations ont concerné 22 départements ministériels.
Comme la session précédente, les interpellations de cette édition ont porté essentiellement sur des litiges fonciers et la lenteur dans les procédures judiciaires.
L’occasion a été mise à profit par des organisations de défense de droit de l’homme dont l’AMDH de relever certaines violations de droits humains au Mali. Ainsi, après avoir salué l’ouverture du procès d’Amadou Aya Sanogo et ses co-accusés et le jugement de l’ancien commissaire islamique de Gao, l’AMDH a regretté la non ouverture d’informations judicaires dans les dossiers du massacre d’Aguelhog et celui du dossier dit d’Abdina Guindo. Aussi, elle a invité le gouvernement à diligenter la dépénalisation du délit de presse promise.
Il est à rappeler que le jury d’honneur de cette édition de l’EID était présidé par le Tunisien Abdel ben Moussa, prix Nobel de la paix 2015.
Oumar B. Sidibé
Source: L’Indicateur du Renouveau