Après 5 jours de grève sans satisfaction de ses doléances, le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali (GAPEPAM) et l’association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) ont décidé d’entamer à partir de ce lundi une autre cessation de travail de 5 jours sur l’ensemble du territoire national.
Le motif de la grève est le non-paiement de leurs frais scolaires et demi-bourses au titre de l’année 2022-2023. Sans la satisfaction de ces points de doléances, les promoteurs d’établissements privés sont décidés à ne pas rouvrir les classes après un premier compromis dont les termes n’ont pas été respectés par l’Etat.
« Nous avions décidé d’accompagner la rentrée avec la promesse des autorités de payer une partie de la somme avant la fin du mois d’octobre. A ce jour, aucun paiement n’a été effectué », nous avait indiqué le président des promoteurs d’école privée, Modibo Kane DOUMBIA.
Après l’évaluation de la grève de la semaine dernière, le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées agréées du Mali (GAPEPAM) reste campé sur la position malgré les tentatives.
En de ce groupement, il y a aussi l’association des écoles privées agréées du Mali (AEPAM) pour les mêmes motifs débute ce lundi également une grève de 5 jours en dépit de la rencontre entre les responsables de cette association et le ministère de l’éducation. Car, la réunion élargie à l’association des parents d’élèves n’est pas parvenue à trouver un terrain d’entente.
Au contraire, les promoteurs d’écoles privées se sont offusqués de la condition posée par le département.
« Le bureau national a le regret de constater que le recours à l’ATD est toujours d’actualité, alors qu’il reste constant tant dans la législation scolaire que fiscale que la mission assignée aux écoles privées est qualifiée de service public », dénonce le communiqué de l’AEPAM.
Info Matin