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Éditorial : Vivement la quatrième République !

Le référendum constitutionnel du 18 juin 2023 a vécu. La journée d’hier, dimanche, a été vécue comme un jour de fête tant la mobilisation pour le OUI massif a été grande. Pour en arriver à ce bon compte, il a fallu une grande prise de conscience chez nos compatriotes qui ont vécu de multiples blessures à notre pays durant des décennies et qui n’aspiraient qu’à refonder sincèrement le pays des ancêtres.

Il a fallu, incontestablement, la lutte héroïque des Maliens qui, entrés en désobéissance démocratique contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, prolongement sur sept ans d’une kleptocratie qui aura duré 30 ans, ont acculé les faussaires et les fossoyeurs dans leur dernier retranchement. En effet, dès l’annonce deux semaines avant de la première mobilisation citoyenne pour le 05 juin 2020, le pouvoir honni a vite pris conscience de la force populaire en position d’attaque et, pris de panique et de peur, a annulé le conseil des ministres du mercredi, 27 mai 2020. L’État ira d’ailleurs en vadrouille à partir de cette date, il n’avait d’existence que son entretien sous fausse perfusion que la France et la CEDEAO lui donnaient l’illusion. Arrivent les cruelles journées de la première quinzaine du mois de juillet durant lesquelles le pouvoir aux abois choisit d’utiliser l’arme létale contre les manifestants aux mains nues. Cette tragique tuerie débouchera sur un gouvernement fantôche de six personnes, qui ne résistera pas à l’assaut propre de cinq Colonels de la vaillante armée nationale. Les jeunes libérateurs, qui ont vécu auparavant l’enfer sur les théâtres d’opération parce que trahis par les gouvernants, ont pris les affaires en main avec professionnalisme. La meute de prédateurs, de rats envahisseurs et d’autres rongeurs nuisibles qui constituaient l’ossature du gouvernement d’IBK n’étaient d’aucune utilité parce que n’ayant jamais été autre chose que des bandes organisées de suceurs du sang du Mali.
Et voilà que le nouveau chef militaire, Colonel Assimi Goïta, se révèle être un vrai patriote ayant une vision claire pour soustraire le Mali des serres des vautours de l’intérieur et de l’extérieur. Notre Armée nationale, sciemment détruite par la coalition des ennemis de l’extérieur et de leurs suppôts tapis dans notre pays, connaît désormais une cure de combativité, elle se remet tous les jours sur pied, ses ailes planent dans le ciel, elle est crainte.
Le Chef de cette Armée désormais fière et qui triomphe partout est aussi le chef de l’État. Il n’est pas craint, mais il est respecté et adulé par l’écrasante majorité de ses concitoyens en raison, justement, de son patriotisme et de sa détermination à consolider chaque jour la souveraineté retrouvée du Mali. Celle-ci a été le 14 janvier 2022 à son appel. Le peuple a répondu massivement. Ce jour, parmi les millions de Maliens montés sur les remparts, il n’y avait pas un seul fantassin, fût-il le plus maladroit, de l’ancienne classe politique mise hors d’état de nuire le 18 août, pas non plus d’improbables soldats d’un M5-RFP Kura dont les dirigeants en mal de popularité s’étaient démarqués de la transition dès le 05 janvier 2022, cinq jours avant les perfides sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA téléguidées par Emmanuel Macron. Ce jour du 14 janvier, ils n’ont pas été vus dans la défense de la patrie ces conglomérats de malfaisance appelés, Cadre d’échange, Synergie 22, société civile de Dr. Boureïma Allaye Touré, et quoi encore ? Mais dès février 2022, un mois après, nous avons vu avec nous la société civile sénégalaise conduite par Pierre Sané. Les destructeurs d’hier croyant pouvoir se glisser dans la peau d’une nouvelle génération de petits anges sont à l’oeil. Leur retour aux affaires sera le signe de la mort accidentelle de la quatrième République que nous voulons vivement.


Il faut noter que lorsque le Président Goïta apparaissait soudainement le vendredi dernier à la cérémonie de clôture de la campagne référendaire au Stade du 26 mars bondé grâce aux 2/3 des combattants écartés malicieusement le jeudi, 08 juin, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Son Excellence Abdoulaye Diop, notifiait, non pas demandait, le retrait de la Minusma de notre pays. Le Mali a fait connaître sa position en tant que pays hôte. C’est essentiel pour toute décision. Si d’aventure l’O.N.U. s’entêtait à ne pas accepter la notification souveraine de notre pays, il appartiendra au peuple malien, nous, de prendre ses responsabilités en allant déloger de force la Minusma de toutes les emprises qu’elle occupe sur notre territoire. Soyons résolus pour cette tâche ultime de débarasser enfin notre pays de toute présence militaire étrangère chez nous. Ne craignons rien, les FAMa seront là en couverture dans le ciel, aucun bombardement comme ce fut à Bounty ne nous atteindra.

Amadou N’Fa Diallo

Source : journal Le National 

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