Certes, la tache noire a été les échauffourées constatées à Djikoroni, mais, ce qu’il faut retenir est cette troisième voie en gestation dans notre pays.
Le message fort que l’on peut retenir est justement que le peuple s’affranchit des clochers politiques et des “leaders” politiques, toutes chapelles confondues, qui ont échoué à être fusionnelles avec les problèmes réels et les aspirations profondes des populations.
Il y a un discours émergent, porté par des religieux, se rapprochant de plus en plus de la “société civile”. Il y a d’abord là une seconde chance offerte à notre société civile, qui, à la première occasion est devenue politique, sous ATT, quand celui-ci a voulu s’affranchir des partis. Cette fois, notre société civile a à récupérer du religieux, sans pour autant devenir une excroissance.
Aujourd’hui, après avoir montré les points de vue, après avoir fait les démonstrations de force, il ne reste que le dialogue. Que les lignes bougent et que les uns et les autres, comme professé publiquement, s’engagent vraiment pour le Mali.
A.Kalambry