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Éditorial : Kidal, nôtre !

La traîtrise a duré, il était temps de mettre fin à un conflit artificiel fomenté de l’extérieur, qui a tenu en haleine tous les pouvoirs maliens depuis 60 ans. Les convoitises inavouables étaient à solder pour de bon et les autorités de la Transition, à compter de la rectification intervenue le 24 mai 2021, ont montré aux comploteurs du monde que le Mali est Un et Indivisible, et qu’il n’est plus question d’aller discuter ailleurs les problèmes du Mali.

Du coup, elles ont mis hors-jeu, avec l’élégance de ne pas les congés avec des coups de pied aux fesses, tous les échafaudages bidonnés qui maintenant d’horribles pressions sur notre pays, en fait des hypothèques cruelles qui ne vont pas sans verser le sang des Maliens, pour tout simplement parvenir à la partition de notre pays et faire main basse sur nos immenses ressources du nord de notre patrie. Il n’y a pas d’autres motivations et justifications aux équipées sanglantes savamment maquillées qui ont endeuillé cycliquement le nord du Mali, et sans arrêt depuis 2013. C’est uniquement pour ces desseins diaboliques que la France et l’Union européenne, et encore l’Union Afrique et même l’O.N.U. n’ont jamais pu (ou voulu) réunir la bagatelle financière qui était indispensable au machin G5-Sahel, qui n’est plus qu’un fantôme. Pourtant, pour la présence de la Minusma et ses opérations perfides, c’est 1,3 milliards de dollars qui étaient mobilisés par an et Barkhane coûtaient 2 millions d’Euros par jour. Par jour, vous ne rêvez pas du tout ! Les injustices et les oppressions, avec leurs lots de mélancolie et de deuils, peuvent durer, mais elles seront toujours vaincues, l’histoire en témoigne. Kidal sera nôtre parce que tout simplement la ville et la région sont nôtres. Samedi dernier, le 2ème vice-président du CNT, Dr. Fousseyni Ouattara, rassurait les Maliens, devant les autorités coutumières et traditionnelles, qu’à la date du 31 décembre 2023, il ne sera plus question de terrorisme au Mali. Cette date, chacun l’a dans son esprit, est la date-butoir pour la Minusma pour dégager définitivement de notre sol. On a compris, le fauteur de crimes fout le camp et les choses s’arrangeront !

A Ber comme à Aguel-Hoc, la Minusma vient de se retirer de Kidal, en violation totale de la résolution onusienne qui l’obligeait de rétrocéder son camp de aux autorités maliennes. Ce n’est pas surprenant. Barkhane, après moult complots, avait aussi vite quitté sa dernière emprise au Mali, dans la précipitation et la débandade, pour se réfugier au Niger où le destin l’a coincée. Mais la tartufferie de la Minusma a révélé la grandeur de l’Armée nationale du Mali aux Maliens et au monde entier. Les FAMAs, sur le plan professionnel, n’ont rien de tueurs gavés de stupéfiants fonçant à chaque instant sur les populations civiles. Les FAMAs, du soldat aux caporaux et en remontant aux officiers, sont des guerriers qui connaissent le droit de la guerre et qui sont de fins stratèges. Non, les militaires ne tomberont pas dans le piège d’une guerre aveugle, mais ils cerneront Kidal, c’est certain, et ramèneront sans bavure la cité dans le giron national. La Minusma trahit et révèle, Dieu merci, qu’il n’y a ni Wagner, ni WagOuattara qui opèrent. C’est l’Armée nationale du Mali, patriote, forte, respectueuse des vies humaines, qui fera sainement le boulot. Prions pour que la victoire finale soit effective le 21 décembre prochain. Ce sera un formidable pied de nez à un certain Emmanuel Macron qui fêtera son anniversaire ce jour. FAMAs, offrez-nous ce gâteau d’anniversaire, vous le pouvez !

 

Amadou N’Fa Diallo

Le National

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