L’élection présidentielle arrive à grands pas dans un contexte de guerre (Kidal aux mains du MNLA) mais surtout dans un contexte d’annulation du marché relatif à la fourniture des cartes NINA par la décision n°13-016/ARMDS-CDR du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS).
Idrissa Maiga dirpub « L’Agora »
Que d’épreuves traversées, que de souffrances vécues, que d’humiliations faites à un peuple dont le seul souhait est de vivre dans la paix, la dignité et l’unité.
La présidentielle du 28 juillet à venir, si elle devrait se tenir malgré tout, devra être une élection qui restera éternellement et en bonne place dans les annales de l’histoire notre pays. C’est pourquoi les Maliens devront élire celui ou celle capable de relever les défis de l’heure.
Faisons tout, pour l’amour du Ciel, pour l’amour de notre chère patrie, en donnant la chance aux Hommes de valeurs, aux Hommes d’Etat, ceux qui incarnent dans la vie de tous les jours le sens élevé du devoir et du patriotisme.
Aussi, n’arrive t- elle pas sous des chapeaux de roues ? Cette élection présidentielle qui fait déjà couler beaucoup d’encre et de salive, suscitant tant de passions, soulevant autant de polémiques, provoquant des spectacles obscènes synonymes d’animosité politique ou de méchanceté gratuite, de règlements de comptes. Le temps n’est plus au bidonnage.
C’est aux maliens et aux maliens seuls de tirer les conclusions de 20 ans d’histoire politique en République du Mali.
Que tous les partis politiques, la Société Civile, les Leaders d’opinion, les citoyens fassent leur part de boulot et le problème sera réglé.
Les maliens attendent des prétendants à la magistrature suprême de notre pays, un débat franc et constructif en leur mettant à l’abri des querelles de chiffonniers et de bagarres inutiles
En outre, ils attendent des candidats, particulièrement à l’endroit de ceux qui ont occupés des postes importants qu’ils assument leur part de responsabilité dans le désastre actuel que vit notre pays. Aucune fuite an avant ne devrait être acceptée, aucune esquive ne devrait être tolérée. Les maliens voudront savoir la vérité.
La politique « ôtes-toi, pour que je m’y mette » ne sera pas de règle comme le souhaiteraient certains politicards ayant une soif inextinguible du pouvoir.
Nous nous refusons en fin de tomber dans les vains pronostics en plaçant tel ou tel candidat en tête ou en queue de peloton. Ce qui nous paraît important, c’est de mettre les Maliens en capacité afin qu’ils puissent faire face à leur destin. Toute chose qui passe par une information saine et crédible.
Enfin, patriotes aux urnes et que le meilleur gagne.
Idrissa I. MAIGA