Les affrontements entre les forces de l”ordre et les manifestants qui se sont soldées avec des bains de sangs, voir des pertes en vie humaine qui ne sont que les présages d’un pouvoir en déclin comme fut le cas de GMT en 1991.
J’ose croire Monsieur le Président que votre esprit de discernement sûrement aveugle par le pouvoir soit illuminé de nouveau par le cri de coeur d’un peuple en détresse.
Un cri de coeur pour la mise en liberté immédiate et inconditonnelle du Professeur Clément Dembélé , président de la Plateforme Contre la Corruption (PCC) au Mali, qui a aidé la justice a mettre le grappin sur les gros poissons qui ont échappé au système de gouvernance machiavélique en gestation depuis que le Mali est tombé sous le coup fatidique d’une mutinerie qui s’est transformée en putsch en Mars 2012.
Dès lors, le peuple malien est à la recherche de son identité qui a été forgée par la France soit disant amie du Mali. Cette quête retentit tous les jours en un vrai de de coeur qui s’élève désormais en unisson.
Le cri de coeur d’un peuple qui a soif de justice, de paix et d’une bonne gouvernance soucieuse du bien être de la nation et non de celle des nations usurpatrices de notre bonheur et de notre prospérité est inerte.
Le cri de coeur d’un peuple assoiffé du pouvoir par lui et pour lui et non d’une dynastie progressive depuis l’ère d’une forme de démocratie qui ine dit pas son nom est inaudible.
Oui, un peuple qui veut justice et équité pour le tripatouillage des législatives par la cour constitutionnelle composée des 9 sages, dont Manassa Danioko qui risque de finir dans la poubelle de l’histoire si elle ne revenait pas a la raison.
Manassa Danioko, vous etes une dame noble qui ne voudrait pas troquer sa dignité contre un pouvoir en déclin pour avoir foulee au sol les prerogative de son peuple. Votre rôle est clair comme l’eau de roche comme le stipule l’article 85 de la constitution qui nous en édifie.
<< ARTICLE 85 : La Cour Constitutionnelle est juge de la constitutionnalité des lois et elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des Pouvoirs Publics.>>
Enfin, le cri de coeur d’un peuple qui se révolte contre la nomination d’un député repêché au détriment de la liste URD et ADEMA lors du tripatouillage par la cour constitutionnelle, de surcroît au profit du tueur à la faucille comme le sous entend son sobriquet ”Timbiné béssé” doit etre entendu.
Monsieur le President la vérité peut rougir les yeux mais’ elle ne les crève pas. On ne vous ne vous hait pas. Au contraire on vous parle a coeur ouvert pour que vous puissiez descendre sur terre pour vous rendre à l’évidence.
L’évidence que le peuple en a ras le bol de la guerre imposée qui sévit dans le nord, de la prise en otage du système éducatif par la politique politicienne, de l’injustice sociale, du tripatouillage des élections, des arrestations arbitraires ayant pour but de museler la liberté d’expression et l’intimidation généralisée.
Garder le silence face à l’autodestruction dans laquelle vous vous etiez engagés et aussi celle de la nation est un acte apatride qui pèsera lourd sur la conscience de tous ceux qui ont
choisi d’observer silencieusement la tumeur malicieuse qui est entrain de dévorer avec volupté les acquis du peuple et par le peuple souverain.
Continuer à charger vos fusils de bataille contre la volonté du peuple ne fera qu’aggraver la situation.
Monsieur le Président, le chef d’accusation contre Clément serait l’incitation à la désobéissance civile. N’est ce pas un droit pour le peuple selon l’article 121 de la constitution? Sinon dites nous le contraire. je cite : <<
ARTICLE 121 : Le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution.
La forme républicaine de l’Etat ne peut être remise en cause. Le peuple a le droit à la désobéissance civile pour la préservation de la forme républicaine de l’Etat.
Tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien.>>
Clément n’a agit que selon l”article 121 de la constitution tout en conseillant aux porteurs
d’uniforme à ne pas violenter ce peuple dont ils sont issus.
Monsieur le Président, ne serait il pas mieux pour vous de sortir par la grande porte en rendant le tablier que de se faire déposer par le peuple dans un futur proche? Vous me traiterez peut être d’imposteuse, mais je vous prie de bien vouloir prendre en considération ce moment d’évasion en idée. L’apparence est fallacieuse mais ce qui est sûr et certain, les parents n’assisteront pas les bras croisés au massacre de leurs progénitures qui a déjà commencé.
Henrie SAM TRAORE