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Edito : chasser Mara et détruire IBK

Nous ne parlons pas au nom d’IBK comme certains, qui le font abusivement. Il ne nous a ni mandaté pour le faire, ni confié ses sentiments profonds.

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Mais, nous sommes intimement convaincus que nous ne heurtons pas sa conscience en affirmant qu’il n’est absolument pas d’accord avec l’attitude de certains dirigeants de son parti.

Qui veulent susciter un climat de rivalité avec le jeune Premier ministre, Moussa Mara. Au sujet d’une banale question de chef de la majorité présidentielle. De quelle majorité s’agit-elle ?

A l’Assemblée Nationale, le RPM est de loin le parti majoritaire avec 75 députés. S’il s’agit de ça. Les uns et les autres doivent faire une remise en cause. Et jurer au nom de tout ce qui leur est cher, que tous ces députés sont issus du RPM.

Mara aurait été un politicien virulent, il allait mettre dans la balance son privilège de Premier ministre pour amener, entre autres, le chérif de Nioro, certains opérateurs économiques comme Babou Yara, les acolytes de l’ex-chef de la junte… à demander à leurs députés de se rétracter du groupe des tisserands.

En ce moment, on saura, plutôt, cette nouvelle bande de comploteurs allaient savoir qu’ils disposent d’une majorité très fragile. Une majorité, réduite en peau de chagrin. Une majorité constituée des élus dont les deux tiers ne connaissent même pas une ligne des statuts et règlements du RPM.

Une majorité de députés dont la moitié ont choisi de porter les couleurs du RPM à cause de la réputation du seul IBK, par ricochet, sur conseil de certaines grandes personnalités, religieuses et des affaires.

Au lieu d’agrandir les acquis de leur majorité, en essayant de faire fondre dans leur parti, nombreuses de ces formations politiques qui accompagnent le régime d’IBK, dont le YELEMA de Moussa Mara, ces mythomanes politicards veulent se recroqueviller sur eux-mêmes. Empêcher ce jeune qui a déjà pris le rythme des grandes actions gouvernementales à atteindre le cap.

Après le départ avec remords de Oumar Tatam Ly, au seul motif qu’il n’est pas politique, celui de Mara, qui est par contre politique, et qui rame dans le même sens que le prince du jour, constituera une insulte grave au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Qui doit s’attendre, dans ce contexte, à d’autres coups bas, dirigés contre lui, ses choix, ses proches, sa famille…

Les gens ne se rendent pas compte, mais après une analyse succincte de la situation, on a l’impression que le ‘’Kankélétigui’’ est arrivé au pouvoir avec ses ennemis. Qui contribuent jour et nuit à sa perte rapide.

Il a donc bien raison de regretter l’absence de certains de ses vrais amis, à l’instar de Bakary Pionnier, Prof. Bocar Sall…

Moustapha Diawara

SOURCE: Tjikan
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