La Québécoise Edith Blais et son compagnon italien Luca Tacchetto, portés disparus depuis décembre dernier au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, pourraient avoir été enlevés puis emmenés au Mali, un pays voisin, selon l’organisme international Human Rights Watch.
Dans un document de 73 pages intitulé «Atrocités commises par les islamistes armés et par les forces de sécurité dans la région du Sahel au Burkina Faso», Human Rights Watch consacre quelques lignes aux deux voyageurs dont on est sans nouvelles depuis leur disparition.
«En décembre 2018, la Canadienne Edith Blais et l’Italien Luca Tacchetto ont été portés disparus alors qu’ils traversaient le Burkina Faso, peut-on lire dans le rapport. Bien qu’aucun groupe islamiste armé n’ait revendiqué leur enlèvement, il semble que ces deux personnes aient été enlevées, puis emmenées au Mali.»
Le rapport est daté du 22 mars et s’appuie sur des entretiens individuels menés lors d’une mission de recherche dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, en janvier dernier, ainsi que sur plusieurs entretiens réalisés par téléphone en février et mars.
Les dernières informations publiées au Québec dans le dossier de la disparition de Mme Blais et de M. Tacchetto remontent à plusieurs semaines. Une équipe de l’émission «J.E.» s’était notamment rendue au Burkina Faso en janvier où elle a pu rencontrer différentes personnes au fait du dossier, dont un Québécois résidant dans ce pays qui a mis beaucoup d’effort pour tenter de retrouver la trace du couple, ainsi qu’un retraité français ayant passé plusieurs heures avec eux avant leur disparition.
En janvier, le premier ministre Justin Trudeau avait affirmé qu’au meilleur de ses connaissances Edith Blais était vivante. «Avec tout ce que je sais jusqu’à présent, on ne m’a pas dit autre chose qu’on croit qu’elle est en vie», avait précisé M. Trudeau, sans donner plus de détails.
Source: tvanouvelles