La culture, la collecte et la transformation de l’anacarde ou noix de cajou occupent de nombreux travailleurs au Mali. Mais la filière est encore peu organisée. Pour mieux organiser les acteurs ont décidé d’adopter une stratégie nationale de développement de la filière au Mali.
Le Mali est aujourd’hui l’un des principaux producteurs de noix de cajou qui cultivée principalement dans trois régions à savoir Kayes, Koulikoro et Sikasso.Toutesfois, les exploitants de noix de cajou de ces trois régions étaient sur des petites plantations.
Selon la coordinatrice de PAFAM, la noix de cajou est une filière très porteuse et créatrice d’emploi pour les femmes et les jeunes. C’est pourquoi, dans les cinq années à venir, elles veulent développer une stratégie pour promouvoir l’activité.
A ses dires, le Mali produit près de 90 000 tonnes de noix brut par an dû à une augmentation très notoire de la production contre 15 000 tonnes dans les années 2008. Ce qui explique un engouement pour la culture qui était laissé au profit de la mangue. Interrogé par Malijet.com, la coordinatrice du PAFAM Kongo Baba, a indiqué qu’il y a des difficultés sur la qualité même de la noix qui est souvent décriée. En outre le circuit de commercialisation n’est pas aussi développée ce qui fait qu’il n’y arrive pas à avoir des statistiques fiables.
De nos jours, la noix de cajou constitue une source de revenu important pour une bonne partie de la population des zones de production. Cette culture introduite au Mali depuis les années 1960 connait un ressort de développement grâce aux appuis des partenaires.
Rappelons que le PAFAM) a pour mission de valoriser la filière cajou au niveau national. L’objectif principal du projet est de : « Contribuer à la lutte contre la pauvreté, au développement durable, et à la réduction de l’émigration au Mali par la mise en valeur de la filière anacarde ».
A.T.Dansoko
Malijet