Le ministre délégué chargé du budget, Mme Barry Aoua Sylla, a présidé le 28 novembre 2019 à l’hôtel Radisson Blu, l’ouverture de la 1re édition de la Journée de l’assurance.
On y notait la présence du président du CCAM, Oumar Ndoye, du vice-président de l’Association des consommateurs du Mali, Abdoul Wahab Diakité, entre autres. Le but est d’informer et sensibiliser le public de l’utilité et de l’importance de l’assurance dans les ménages et les entreprises à travers des communications sur les produits phares mis sur le marché ainsi que des expositions. Le thème était : « Rôle économique et social de l’assurance ». Elle est initiée le Comité des compagnies d’assurances du Mali (CCAM).
Le ministre délégué chargé du budget dira que les compagnies d’assurances pourraient contribuer à assurer un meilleur financement de l’économie nationale, en mettant à la disposition du secteur financier les ressources collectées. Mme Barry Aoua Sylla a invité les acteurs à plus d’abnégation et d’initiatives pour un développement continu et graduel des assurances au Mali. Le ministre délégué chargé du budget a annoncé que des mesures encore plus audacieuses verront le jour pour moderniser davantage des produits destinés aux populations à faibles revenus à travers la micro-assurance ainsi que l’opérationnalisation du Fonds de garantie automobile.
Pour le président du CCAM, le secteur des assurances connait d’année en année une évolution exponentielle. Il a rappelé qu’en 2018, le chiffre d’affaires total s’élevait à 48,2 milliards de F CFA contre 45 milliards en 2017. Et d’ajouter que le marché de l’assurance a investi à hauteur de 57 milliards de F CFA dans l’économie malienne. « Nous sommes conscients des goulots d’étranglement, mais les assureurs payent les sinistres et multiplient les actions pour améliorer les cadences et satisfaire les assurés », a déclaré M. Ndoye. Il a plaidé la mise en oeuvre des résolutions issues des états généraux de l’assurance en juillet 2017, qui constitue un vecteur de développement des assurances au Mali. Le marché malien des assurances est indexé comme celui pratiquant les taux les plus élevés en matière de fiscalité avec des écarts de 10 à 15 points par rapport aux marches voisins de l’Uémoa, a-t-il regretté.
M. COULIBALY
EchosMedias