Monsieur le directeur de publication du journal « Nord-Sud Journal ». Dans votre article du 2 janvier 2019, intitulé « Suspension de vol des avions de B2Gold », vous essayez de mettre gravement en cause la crédibilité de B2Gold sur la base d’informations inexactes et diffamatoires.
Sans prendre le soin de vérifier et de recouper les informations de votre source comme l’exigent l’éthique et la déontologie universels du journaliste, vous avez sciemment induit en erreur vos lecteurs et l’opinion publique, en accusant B2Gold, respectueuse de la législation malienne, de corruption.
De quoi s’agit-il en réalité ? B2Gold a été invitée à une réunion le 26 décembre 2018 au Ministère des Transports. C’est le ministre des Transports, M. Zoumana Mory Coulibaly en personne, qui présidait la séance au cours de laquelle B2Gold a été informé des mesures en préparation par le département des Transports concernant la réglementation du trafic aérien national pour les vols commerciaux et privés.
Pendant les échanges, le Directeur de MAC (Malian Aero Company), présent, se disait victime d’une concurrence déloyale de la part de B2Gold car, selon lui, la société effectue illégalement des vols intérieurs avec deux avions appartenant à une société namibienne (ce qui n’est pas vrai) et non immatriculés au Mali.
B2Gold a effectivement confirmé la présence de deux avions de B2Gold mis à la disposition de Fekola S.A. Ils n’appartiennent pas à une société namibienne, comme l’a affirmé M. Diawara et comme vous l’avez souligné dans votre journal, mais ce sont des aéronefs d’une société du Groupe B2Gold, dénommée B2Gold Aviation.
A notre grande surprise, le 28 décembre 2018, nous avons reçu une lettre de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) interdisant tous nos vols sans délai et sans motif. Il est clair qu’il s’agit là d’une tentative de contrecarrer l’utilisation des avions de B2Gold au Mali et d’obliger B2Gold à utiliser des avions appartenant aux mêmes personnes portant des accusations sans fondement contre elle.
Nous avons aussitôt initié une lettre adressée au ministre des Transports avec ampliation à notre département de tutelle, le Ministère des Mines et du Pétrole, pour demander de nous remettre dans nos droits.
En aucun moment, B2Gold a tenté de corrompre, directement ou par personne interposée, ni le ministre ni son entourage. Cela ne fait pas partie des pratiques de notre société qui est responsable, transparente et leader dans l’industrie minière. Accuser B2Gold de cette manière nuit grandement au Mali et à l’industrie minière en général.
Nous vous demandons de bien vouloir publier le présent droit de réponse dans les mêmes conditions de publication que l’article de diffamation sur notre société.
Direction B2Gold Mali
Malijet