C’est le 03 octobre dernier que plus d’une centaine de migrants périssaient dans un naufrage à Lampedusa en Italie, sur la côte méditerranéenne. 30 jours après ce drame, soit un mois net, le gouvernent du Mali, a l’instar de la communauté africaine, a décrété la journée d’hier 03 novembre comme journée de deuil national à l’endroit des victimes de Lampedusa. Pour l’occasion, l’association Malienne des Expulsés (AME) a organisé une cérémonie relative à la commémoration de cette journée.
Selon les estimations, ce sont au total 130 personnes qui sont mortes et 200 portées disparues suite à ce naufrage. Le bateau transportait des migrants de la Corne de l’Afrique, vers le sud de l’Italie. Le navire, a-t-on appris, avait à son bord entre 400 et 500 migrants au moment du drame. Et selon les enquêtes, des passagers ont mis le feu à des couvertures pour signaler leur présence à des navires marchands. En raison du fioul, le navire aurait pris feu et ensuite coulé
C’est la journée du 03 novembre que le gouvernement a décrété pour pleurer les victimes de ce drame. Ce faisant, les autorités maliennes ont décidé de mettre le drapeau National en berne. On avait également sollicité les populations d’observer une minute de silence à la mémoire de cette tragédie du 03 octobre.
A cet appel des autorités maliennes, l’AME a bel et bien répondu à travers l’organisation de cette cérémonie commémorative. La rencontre a été marquée par la présence du représentant des maliens de l’extérieur, M. Seydou Keita. Ce dernier s’est félicité de l’organisation de cette rencontre. Au nom de son département il a prôné l’élaboration d’une politique nationale de migration.
Quant au président de l’AME, M. Ousmane Diarra, il s’est dit très satisfait du soutien des organisations et associations de soutien aux migrants.
Et de rappeler que de 1992 à nos jours, plus de 20.000 migrants ont péri selon les derniers statistiques. Et parmi les victimes de Lampedusa, figuraient une femme enceinte et trois enfants. Cependant, quelle attitude faut-il adopter face à ces drames ? S’interrogeait l’autre.
Djibi