A Djibouti, plusieurs opposants ont été arrêtés ce jeudi 16 janvier au matin alors qu’ils étaient en réunion au siège de l’Union pour le salut national (USN), la coordination de l’opposition. Au total, 53 personnes ont été transférées au centre de rétention administratif de Nagad, à la périphérie de Djibouti. Des affrontements entre militants de l’USN et des policiers auraient fait plusieurs blessés à la mi-journée. Les opposants ont été entre-temps libérés dans cette même journée. La situation est plus que jamais tendue pour les opposants de ce pays de la Corne de l’Afrique un an après les législatives dont la victoire est revendiquée par l’opposition. Joint par RFI, Hachim-Loïta Ahmed, représentant de UDJ (Union pour la démocratie et la justice) en Europe, estime que cette nouvelle série d’arrestations s’inscrit dans cette logique.
Représentant de l’Union pour la Démocratie et la Justice (UDJ).
“A Djibouti, nous n’avons jamais vu une arrestation aussi massive de tous les leaders de l’opposition djiboutienne. C’est la première fois dans l’Histoire.”