BAMAKO, 4 mai (Reuters) – Dix huit personnes ont été tuées au cours d’affrontements ethniques survenus les 1er et 2 mai dans le centre du Mali, rapporte la mission locale des Nations unies (Minusma).
La région a été le théâtre en 2018 de violences entre Dogons et Peuls qui ont fait plusieurs centaines de morts.
“Mercredi, au nord de Mondoro (région de Mopti), des assaillants ont tendu une embuscade durant laquelle plusieurs Dogons ont perdu la vie. Jeudi, d’autres membres de la même communauté ont été tués alors qu’ils tentaient de retrouver les corps des victimes de la veille. Un membre de la communauté Peul aurait également perdu la vie. Au total, au moins 18 morts sont à déplorer”, rapporte la Minusma dans un communiqué.
“Les Nations Unies exhortent les autorités à redoubler d’efforts pour enrayer ce cycle de violences intercommunautaires, dont la répétition est très préoccupante dans un contexte sécuritaire déjà alarmant, et à tout mettre en œuvre pour que les responsables de ces attaques abjectes répondent de leurs actes devant la justice”, ajoute-t-elle. (Souleymane Ag Anara, Jean-Philippe Lefief pour le service français)