Officiellement, la distribution des cartes d’électeurs a commencé le 20 juin 2018. Mais, elle n’a débuté dans certains quartiers que le vendredi dernier.
Prétexte avancé : les cartes n’ont pas pu être découpées à temps. Tel est le cas du centre de distribution d’Hamdallaye. Arrivé ce vendredi au centre de retrait des cartes d’Hamdallaye marché où se trouve 75 bureaux, l’opération ne se déroule pas très bien.
Il n’y a qu’une seule salle de distribution. Les citoyens venus retirer leur carte perdent patience dans les rangs qui ne bougeaient pas. Constatant la situation, beaucoup ont dû retourner à leurs occupations. Certains affirment que la méthode utilisée n’a d’autre objectif que de décourager les citoyens. C’est le même constat à Banankabougou et Sebenicoro, où l’obtention de la carte d’électeur relève d’un parcours de combattant, car c’est le désordre total qui y règne.
“Je viens du centre de distribution de cartes d’électeur à l’école de Sebénicoro contiguë au centre d’état civil, un chef de centre a décidé d’arrêter la distribution avant 16 h au motif qu’ils ont d’autres choses à faire, pendant que les gens étaient dans le bureau de distribution” . En tout cas, au lieu d’une seule salle, c’est bien possible d’étendre à plusieurs salles pour permettre aux citoyens de retirer facilement leurs cartes d’électeurs. Le ministre de l’administration doit changer cette stratégie en multipliant les salles en fonction du nom de famille des électeurs.
La transparence exige de l’Etat de ne pas lésiner sur les moyens pour faciliter l’accès des citoyens à leurs cartes d’électeurs à temps. Surtout quand on sait que le Malien est de nature impatient pour passer deux heures en rang afin de pouvoir entrer en possession d’une pièce.
Pourquoi ne pas recruter d’autres personnels d’appui pour accélérer le processus. Pour cela, le moyen ne manque pas. Il est temps de changer de méthode pour motiver les gens, gage de la transparence du scrutin.
Malinet