Allons-nous vers une épreuve de forces ? Tout semble l’indiquer, d’autant que les justifications de la dissolution de l’AEEM ont du mal à passer. Ce sont les anciens de cette organisation qui ont donné les premiers de la voix par la convocation d’un atelier d’échanges pour examiner les alternatives. Une tribune où l’ancien ministre de la jeunesse, Amadou Koita, a haussé le ton. Si une sortie était dans l’air, elle fut rapidement annulée au profit d’une déclaration de dénonciation de la dissolution et des promesses d’actions légales pour faire échec à la mesure. Il va de soi que le gouvernement suive de près d’éventuelles réactions latentes, surtout que le contexte actuel était très défavorable aux aspirations de l’AEEM : l’homicide enregistré lors de l’installation du bureau, récidives dans les lycées après la suspension dans l’arène universitaire, dissolutions sans ménagement d’entité non des moindres comme
le CNJ, etc. Autant d’indicateurs qui devraient conduire le bureau à prôner le pacifisme. Si une partie de l’opinion salue la dissolution au motif que L’AEEM était au cœur d’abus et polémiques sur les campus, les étudiants et les anciens qui en étaient des animateurs, aujourd’hui cadres de l’administration, n’entendent pas en rester là. On y verra plus clair après le mois de ramadan !
I. KEITA
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Dissolution de l’AEEM : un front de la résistance en gestation
Par Bamada.net
27/03/2024
La fin de mission du mouvement estudiantin aura provoqué un tollé au sein du campus qui n’entend pas abdiquer.
Source: Le Témoin