Une semaine après la décision de dissolution de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) par les autorités de la transition, des membres de la cellule de crise de l’association réagissent lors d’un point de presse tenu le jeudi 21 Mars 2024 pour dénoncer et s’opposer fermement à la mesure du gouvernement.

Nous, membres, militants et sympathisants de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), suite à un communiqué du conseil des ministres N°2024-11/SGG à la date du 13 Mars 2024, avons appris avec une déception totale, la dissolution de FAEEM.

A travers ce point de presse, devant l’opinion Nationale et internationale, devant les autorités administratives et politiques, devant les acteurs et partenaires de l’école malienne, devant les anciens dignes de l’AEEM, devant les organisations de défense des droits de l’homme, nous tenons à exprimer notre opposition ferme à la dissolution illégale et illégitime de notre association. En tant qu’organisation légitime et représentative des élèves et étudiants du Mali, l’AEEM joue un rôle crucial dans la défense des droits et intérêts des élèves et étudiants maliens.

Sachant que l’AEEM est le symbole de la démocratie malienne, et joue un rôle de gendarme de la démocratie, nous n’accepterons jamais qu’une partie de l’histoire de la démocratie malienne solt supprimée.

Nous condamnons fermement toute tentative de museler la voix des élèves et étudiants, en les privant de leur liberté d’association. La dissolution de l’AEEM serait une atteinte grave à la démocratie et aux libertés fondamentales.

Nous tenons à informer les autorités de la transition que nous sommes prêts à défendre coûte que coûte, Nous n’avons pas peur des représailles, que ce soit la prison, l’élimination physique ou toute autre forme de répression.

Nous appelons les autorités à respecter la liberté d’association et à réconnaitre le rôle essentiel de I’AEEM dans la vie estudiantine

Toute tentative de répression à notre encontre ne fera que renforcer notre détermination et notre unité, Et nous espérons que la fermeture des écoles ou passer à l’année blanche ne font pas parties des mesures que vous comptez exécuter pour maintenir votre décret de dissolution qui constitue la violation flagrante des textes de notre association.

Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, son Excellence le Colonel Assimi Golta, nous aimons beaucoup notre très cher pays le Mali et nous sommes fières de notre armée malienne, mais nous disons Non à toute forme de violence contre notre liberté d’association.

Par ailleurs, nous exigeons la liberté immédiate et inconditionnelle de nos camarades élèves et étudiants actuellement détenus dans les brefs délais.

Nous appelons le peuple malien à se mobiliser et å s’impliquer activement pour l’annulation de ce décret de dissolution. Il est crucial que la voix des élèves et étudiants soit entendue et respectée, et que nos droits démocratiques soient préservés.

Nous refusons de rester silencieux face à cette injustice et nous demandons à tous les citoyens maliens de se joindre à nous dans notre lutte pour la préservation de nos droits

Nous appelons tous les élèves et étudiants, membres, militants et sympathisants de l’AEEM à rester mobilisés et prêts à agir. Face à cette menace de dissolution, il est important que nous restions unis et déterminés à défendre notre association.

Dans ce contexte, nous invitons l’ensemble de la communauté estudiantine, les coordinations régionales, les sections et sous sections et les comités AEEM à se tenir prêts à des grèves illimités si nécessaire. La mobilisation et la solidarité de tous seront nos meilleures armes pour faire face à cette attaque contre notre liberté d’association.

Aux autorités de la transition malienne Dissoudre l’AEEM, c’est Fart de se dribler soi-même tout en gardant le ballon

Je répète,

Aux autorités de la transition malienne Dissoudre ГAGEM, c’est l’art de se dribler soi-même touER en gardant le ballon

Je répète une dernière fois,

Aux autorités de la transition malienne: Bissoudre l’AEEM, c’est l’art de se dribler mi-même tout en gardant le ballon»,

Nous restons vigilants et fermes dans notre engagement à défendre l’AEEM et à lutter pour la préservation de nos droits,

Ensemble, unis, déterminés et solidaires, nous pouvons faire entendre notre voix et défendre nos intérêts communs.

Vive le Mall

Vive l’école Malienne !

Vive Γ’ΑΕΕΜ !

Vive la Démocratie!

Vive la Solidarité!

Vive la Résistance!

Fait à Bamako, le 21 Mars 2024