Suite aux événements tragiques (un étudiant tué et plusieurs blessés, dont des cas graves) du 28 février 2024 sur le campus universitaire de Badalabougou, le gouvernement de Transition a assumé toutes ses responsabilités.
Le lendemain 29 février, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a suspendu les activités de la toute puissante Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dans l’espace universitaire. Le mercredi 13 mars 2024, la sentence lourde est tombée : le conseil des ministres a décidé de la dissolution de l’Association devenue une sérieuse menace pour
l’ordre publique, mais aussi et surtout pour ses propres militantes (élèves et étudiants) pris en otage par de puissants clans qui se disputaient son contrôle.
Si, selon nos propres investigations, cette mesure est saluée par une majorité, des voix discordantes s’élèvent pour rappeler que la dissolution est une décision trop radicale.
Le Focus