Etablissements Publics à caractère Administratif ; agents de l’Etat atteints par la limite d’âge. Ces deux situations font l’objet d’une véritable mafia au niveau de la DNFPP. Entendez par là que tout est monnayable au niveau de cette Direction stratégique de l’Etat.
Deux conséquences drastiques asphyxient l’Etat à cause d’un réseau mafieux entretenu au sein de la DNFPP.
Les Etablissements Publics à caractère Administratif, faut-il le rappeler, génèrent des fonds qui leur permettent de procéder à des recrutements et de supporter les charges y afférentes. Le fait d’immatriculer de nouvelles recrues de certains EPA et de les faire prendre en charge sur le budget national est anormal et c’est une énorme hémorragie financière pour l’Etat.
Pour ce qui est des agents de l’Etat atteints par la limite d’âge, il s’agit de prolonger leur date de départ à la retraite, en échange de billets de banque puant la corruption à mille lieux. Ce qui impacte dangereusement la politique de création d’emploi. S’ils ne cèdent pas à temps, toutes les données en prévision d’emploi sont faussées. Ce qui sous-entend que les jeunes n’attendront toujours. Pas par la faute de l’Etat, mais surtout d’une poignée d’individus qui a pris en otage la DNFPP.
Qui est à l’origine de ce problème ? Pour le moment, nos investigations ont épinglé un agent de la DNFPP. Est-il seul dans ce réseau ? Le directeur de la DNFPP, par-delà son ministre de tutelle, ne sont-ils pas au courant ? Pourquoi ce mutisme de leur part ?
Lisez dans nos prochaines parutions le plan machiavélique instauré par le chef de la cellule informatique de la DNFPP, en la personne de Mahamadou ou Mohamed. Le fait de donner ces deux noms n’est pas fortuit. Car l’homme cité s’en sert aussi pour tromper la vigilance de ses victimes.
Kèlètigui Danioko
Source: Le Pays