La présentation au drapeau des 501 recrues de la protection civile dont 141 filles a eu lieu, le vendredi 30 août 2019, à la place d’armes du Centre d’Instruction de Markala.
Cette cérémonie de sortie a été présidée par le Chef d’État-major de l’Armée de terre, le général de brigade Kéba Sangaré, en présence du Gouverneur de la 4ème région, l’Inspecteur général Biramou Sissoko, du directeur de la protection civile, le colonel-major Seydou Doumbia et de plusieurs autres personnalités civiles et militaires.
Pendant 4 mois, ces recrues ont appris des connaissances militaires techniques et tactiques. Le Directeur du Centre, le capitaine Moussa Arama a félicité les jeunes soldats. Il les a prodigué des encouragements pour leur formation de spécialisation.
Selon le Commandant par intérim du Commandement des Organismes de Formation, d’Entrainement et d’Expérimentation de l’Armée de Terre (COFEEAT), le colonel Issa Kaloga, ces recrues ont été mieux outillées pour servir de grenadier voltigeur afin d’entamer leur formation professionnelle.
« Il vous appartient désormais de consolider ces acquis par une quête perpétuelle du savoir et votre maintien en condition physique par la pratique quotidienne du sport. Il ne sera pas toléré que l’un d’entre vous soit incapable de creuser un trou individuel ou de mettre un impact entre les deux yeux de l’ennemi à 200 mètre ou plus » a ajouté, le colonel Kaloga.
Le directeur général de la protection civile, le colonel-major Seydou Doumbia, a noté que cette formation militaire est le soubassement pour servir dans les rangs de la protection civile. Selon le directeur, Il est prévu dans les textes que pour devenir un sapeur-pompier, il faut au préalable 4 mois de formation militaire. Le colonel-major Doumbia a invité les jeunes à persévérer dans la discipline avant de remercier les autorités militaires qui ont contribué à la réussite de cette formation.
Composés de spécialistes et de généralistes, ces jeunes vont continuer avec la formation de spécialisation à l’école de la protection civile à Bamako.
Source : FAMA