Le projet Yewa a organisé le mardi 10 décembre 2019 à Dioïla un plaidoyer sur les méfaits de la consommation des stupéfiants par les jeunes. Six communes du cercle de Dioïla ont pris part à cet atelier de plaidoyer. Il s’agit de Kilidougou, Degnekoro, Banco, Ngolobougou, Wacoro et Kaladougou.
Le thème retenu pour cette journée était “les stupéfiants un danger pour la jeunesse”.
Bouba Djiré, conseiller communautaire du projet Yewa, a promis de tout mettre en œuvre pour que la jeunesse de Dioïla s’implique davantage dans cette lutte noble. “Toute la communauté malienne est concernée par cette problématique. Toute la jeunesse malienne en général est la cible de cette sensibilisation, puisque d’après les statistiques disponibles, 60 % de jeunes de 20 à 25 ans ont consommé de la drogue, qu’elle soit licite ou illicite”, selon un rapport.
Selon les organisateurs, de graves menaces à la paix et à l’ordre public sont régulièrement perpétrées par certains jeunes qui s’illustrent par des comportements irresponsables. Et cela est parfois causé par la consommation de drogues et de substances psychotropes. Le projet Yewa prenant le taureau par les cornes a organisé une journée de plaidoyer sur les méfaits du phénomène avec ses conséquences lourdes.
Le représentant du maire de Kaladougou, Salif Niason Sidibé, ainsi que le représentant du préfet ont respectivement salué l’initiative. Ils ont déploré cette pratique des enfants qui freine le développement économique de la nation et fragilise du coup la santé de la couche considérée comme force motrice du pays.
Pour Diallo Doussou Sidibé, une participante, les conséquences sont énormes : folie, vol, détérioration de la santé, perte d’emploi, déperdition scolaire, criminalité, radicalisation, ainsi que les conflits fréquents dans les familles, le divorce, la pauvreté, le traumatisme, les assassinats crapuleux, les accidents.
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