C’est le défi qui interpelle les commissariats de police du XIIIè, du XIIè arrondissement  et  la Brigade territoriale de gendarmerie de Faladjè, à savoir rendre accessible pendant  la nuit sans danger, l’hôpital du Mali sis à Missabougou en Commune VI du District de Bamako et assurer la sécurité des usagers  du troisième pont dénommé pont de l’amitié Sino-mailenne pendant la nuit. Pour l’heure, ce n’est pas le cas. Mamadou Coulibaly, commerçant de son état, domicilié à Djelibougou en Commune I du District de Bamako, a fait les frais dans la nuit de dimanche 27 à lundi 28 avril dernier avant 22 heures. Cette nuit, raconte t-il, son enfant âgé de six mois faisait une forte fièvre.

Il voulut se rendre de toute urgence à l’hôpital du Mali, le plus proche, sur l’autre rive.

Il transporta son épouse qui portait au dos le malade, sur sa moto Djakarta et enjamba le pont. Sur ledit pont, dit-il à la police, il fut sommé de s’arrêter par deux jeunes non cagoulés, armés de pistolets et dont l’un tenait en main, une cannette de boisson alcoolisée « Holladia », de descendre et de leur remettre la moto. Mamadou a raconté qu’il leur a dit que l’enfant souffrait et qu’il se rendait en urgence à l’hôpital. Les braqueurs ne voulaient rien comprendre. Vu leur détermination et sachant que son époux s’accrochait, Madame lui a conseillé de leur remettre l’engin, ce qu’il a fait, regrette le plaignant.

Les deux jeunes braqueurs d’une vingtaine d’années selon Mamadou, ont enfourché sa Djakarta pour se diriger vers Missabougou. Le couple et leur bébé se sont rendus  à pieds à l’hôpital. Le malheur ne vient pas seul dit l’adage.

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