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Didier Dakouo rend les armes

L’ancien chef du théâtre des opérations au plus fort de la crise septentrionale, Didier Dacko, n’aura résisté que quelques mois au commandement des forces conjointes du G-5 Sahel. Il vient d’être emporté par l’impitoyable bourrasque de l’attaque djihadiste qui a soufflé le bâtiment emportant du même coup 4 éléments des FAMa et un civil malien. Le chef suprême des Armées, IBK, à beau tenter d’expliquer que l’épisode n’est pas une singularité malienne, ses pairs, réunis sur la question en marge du récent sommet des chefs d’Etat du l’UA, ont décidé de l’imputer à une carence de commandement. Ils ont par conséquent obtenu le retrait de la responsabilité des forces conjointes au Mali pour l’attribuer au Tchad. Ce faisant, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées n’essuie pas seulement la déconvenue d’être déposé. Il l’est en outre sur fond de préjugés d’incompétence pour un officier dont les mérites avaient été fortement contestés déjà à sa nomination au poste de chef d’Etat-major général. Il lui était reproché de n’être jamais passé par une école de guerre.

4 morts et 1 blessé grave dans un règlement de comptes entre groupes armés 

Plus de deux mois après la sanglante attaque terroriste contre Barkhan et la Minusma, le spectre de l’insécurité a encore rejailli, hier après-midi, à travers un autre événement macabre à Koira Tao, un quartier périphérique de la ville des 333 Saints. Des tirs nourris entre gangs arabes connus pour leurs opérations illicites est à l’origine d’un bilan macabre de 4 personnes criblées de balles, tandis qu’un autre blessé grave se trouve entre la vie et la mort, indique une source locale. La même source de préciser qu’au nombre des victimes figure un redoutable combattant arabe du nom de Sattar, qui entretiendrait une bande de trafiquants opérant à ciel ouvert dans le désert.  Le meurtre collectif a tout l’air d’un règlement de comptes puisqu’il a été perpétré par des hommes armés à bord d’une moto qu’ils ont abandonnée pour disparaître dans la nature après l’opération. Le mode opératoire rappelle la liquidation physique en 2011 du représentant de la Sécurité d’Etat à Tombouctou, Colonel Lamana, qui appartient à la même tribu arabe que les victimes d’hier après-midi.

Du rififi à l’UDD 

La question se pose depuis un certain temps sur le silence de la Colombe qu’on attend pas roucouler suffisamment à l’occasion de la présidentielle. La réponse réside peut-être dans la perte par l’Udd d’une figure aussi historique et emblématique que son ancien président devenu président d’Honneur depuis le dernier congrès du parti, Me Hassane Barry. Dans la foulée d’une présidentielle emmêlée à la gênante et très complexe crise du Centre, le président de la section Udd de Koro a librement choisi de rallier armes et bagages le camp du chef de file de l’opposition. Comme quoi, au cas où la sécurité permettrait la tenue des élections dans cette localité agitée par les affrontements intercommunautaires, l’ancien ambassadeur du Mali en Guinée puis en Angola battra campagne à contre-courant de sa famille politique qui demeure pourtant membre de la majorité sortante. Recoupement fait, il semble que la défection de Me Barry n’est pas fortuite. C’est une réaction, dit-on, à l’attitude du directoire de l’Udd qui ne s’est point embarrassé de consultations des structures de base pour décider de ses options électorales pour la présidentielle. Du mépris ! pourrai avoir jugé Me Barry

La Rédaction

Source: Le Témoin

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