Le Front pour la sauvegarde de la démocratie, signataire de l’Accord politique de gouvernance (FSD-SAP), a organisé samedi dernier à la Maison des aînés une journée de réflexion sur l’avant-projet de termes de référence (TDR) du Dialogue politique inclusif. L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence de plusieurs responsables du FSD-SAP, dont le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Tiébilé Dramé, qui avait ses côtés le patron du Parti pour la solidarité et le progrès (PSP), Oumar Hamadoun Dicko, celui du Parti pour le développement économique et social (PDES), Djibril Tall. Etaient également présents de nombreux militants et sympathisants dudit regroupement politique.
Les responsables du FSD-SAP ont exprimé leur soutien à l’initiative de la tenue du Dialogue politique inclusif qui réunira toutes les forces politiques du pays pour l’identification d’une nouvelle ligne de gestion des affaires de la nation. De même, ils ont appelé leurs militants à accepter le Dialogue politique inclusif comme une des solutions à la grave crise qui secoue notre pays depuis des années. C’est du moins la synthèse qu’on peut faire des différentes interventions prononcées lors de l’ouverture des travaux de la journée de réflexion sur l’avant-projet de termes de référence du Dialogue politique inclusif.
Ainsi, le président du PSP, Pr Oumar Hamadoun Dicko, a rappelé que les responsables du FSD-SAP ont, à plusieurs reprises, souligné l’énormité des difficultés dans lesquelles se trouvait le Mali depuis 2012 et qu’il fallait justement faire appel à toutes les bonnes volontés. Intervenant à son tour, le premier responsable du PDES a indiqué que le débat est certes important, mais c’est sa compréhension qui en assurera le succès. «Nous avons voulu populaires les débats qui vont avoir lieu autour des termes de référence du Dialogue politique inclusif pour ne pas nous limiter simplement aux missions que vous nous avez dévolues», a précisé Djibril Tall.
Pour sa part, le président du Parena a invité les acteurs politiques à ne pas bouder le Dialogue politique inclusif, à faire des propositions pour améliorer les termes de référence. Et Tiébilé Dramé de proposer avec les responsables politiques de différents courants une discussion sans complaisance, sans frilosité des réformes politiques et institutionnelles à entreprendre. «Au moment où nous nous acheminons vers ce que nous avons demandé, exigé, souhaité, il est normal que nous nous retrouvions pour préparer cela», a-t-il argumenté.
Selon Tiébilé Dramé, le gouvernement issue de l’Accord politique de gouvernance travaille pour le pays. A ce propos, il a souligné quelques résultats tangibles de ce travail, notamment le retour progressif des structures étatiques à Kidal et la relance du processus de mise en place de l’Armée nationale reconstituée, l’amélioration de la présence diplomatique du pays dans les grandes instances internationales.
Aminata Diallo
L’Essor