On va tous mourir un jour. C’est triste, mais c’est un fait. Quel que soit votre rapport avec la mort, il pourrait bien changer dans les années à venir. Parce que quoi qu’on en pense, l’avantage avec la Grande Faucheuse, c’est qu’on ne sait pas vraiment quand est-ce qu’elle passera nous faire un coucou. Sauf évidement si on a une maladie dégénérative ou qu’on est en phase terminale d’un cancer (dis donc il va être sympa cet article, bonne ambiance).
La seringue, nouvelle boule de cristal ?
Tout ça pour dire qu’en règle générale, ne sachant pas quand notre tour viendra de quitter cette Terre, on est tranquillou pilou à profiter de la vie. Et on n’a pas des considérations sur notre date de péremption toutes les deux minutes. Sauf que tout ça pourrait bien changer dans les années à venir.
Des chercheurs allemands auraient réussi à connaître la date du décès d’une personne simplement à partir d’une prise de sang, comme le révèle une étude publiée dans la revue Nature Communications. Comment ? En se concentrant sur ce qu’on appelle dans le jargon des biomarqueurs métaboliques. Ces petits éléments présents dans notre sang sont en réalité des indicateurs biologiques. Ils permettent notamment de dépister certaines maladies et seraient capables de prédire un décès.
La vérité a ses limites
Les professeurs de l’Institut Max Planck, spécialisé dans la biologie du vieillissement, ont analysé pas moins de 44 168 volontaires. Tous étaient européens et âgés de 18 à 109 ans. Sur l’ensemble de ces participants, 5512 personnes sont décédées pendant l’enquête – qui a duré plusieurs années vous vous en doutez.
Les scientifiques se sont rendus compte qu’ils avaient réussi à présager lu trépas de certains individus, sur une période de dix ans, grâce au test sanguin. Et ce, avec 83% de réussite. Ce qui est déjà pas mal mais surtout beaucoup plus que les précédentes études sur le sujet. Reste à poursuivre les recherches sur ce prélèvement pour – peut-être – l’exploiter à grande échelle dans un futur proche.
On a donc encore le temps de réfléchir à la question mais on n’est pas sûr d’avoir très envie de repartir du labo d’analyses avec le jour et l’heure de notre mort… Mais bon, d’ici-là, peut-être qu’on aura trouvé le médicament qui rend immortel qui sait ?
Katia Rimbert
Journaliste
Yahoo Style France