Le Mali ne cherche qu’une sortie de crise et des options, depuis plusieurs années, ont été expérimentées. L’une des cartes, bien que contestée par beaucoup d’acteurs maliens, c’est celle du Dialogue National Inclusif dont le chef de l’Etat a choisi le 14 Décembre pour la phase nationale.
Si plusieurs partis politiques de l’opposition ont refusé pour des raisons qu’ils ont longuement développées, les indépendantistes de la CMA ont changé de fusil d’épaules. Dans nos confidences, il apparaît que des Pourparlers autour de ce Dialogue National Inclusif ont été engagés par l’entourage du chef de l’Etat.
Ainsi, dans le cadre de négociations du Président de la République, afin de faire revenir les groupes armés aux travaux du Dialogue national inclusif, des sources rapportent que le cabinet du président Ibrahim Boubacar Keita aurait proposé la somme de 400 millions de FCFA mais aussi deux (2) portefeuilles ministériels aux responsables de la CMA afin qu’ils acceptent de participer aux travaux du Dialogue.
Il est évident qu’il faut trouver un moyen pour mieux légitimer l’événement aux yeux de la communauté internationale dont les artifices se font de plus en plus découvrir. Selon nos informations, le Président de la République s’engagerait à remanier le gouvernement à la fin des travaux.
Au moment où les séparatistes ont ouvertement soutenu Christophe Sevillon, chassé pour des propos remettant en cause l’intégrité nationale, IBK croit fortement que la CMA pourrait faire évoluer la situation au dessus d’un Peuple à la posture de sentinelle.
Source: Le Figaro du Mali