Alors que l’on s’attendait ce vendredi 12 septembre au premier face-à-face entre les autorités maliennes et les groupes armés à Alger, la réunion a été remise à plus tard. La médiation algérienne n’a pas expliqué ce nouveau décalage de calendrier. Les mouvements du nord du Mali ont de leur côté continué à travailler.
Impossible de savoir ce qu’il s’est vraiment passé, les responsables de la délégation malienne sont en effet silencieux. Du côté des groupes armés, on affirme que la délégation de six personnes a été prévenue au dernier moment par la médiation que ce premier face-à-face était tout simplement reporté.
Les mouvements ont alors fait le choix de se réunir à nouveau pour affiner leur stratégie. Ils sont finalement parvenus en début de soirée à un nouvel accord signé par cinq des six groupes. Seule la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMPFR), dirigée par Harouna Touré, a rejeté le texte.
Cet accord indique que les groupes n’ont qu’une seule et unique priorité : négocier le statut politique et institutionnel du nord du Mali. L’objectif est très clair : aboutir au fédéralisme de l’Azawad. « Tant que ce statut n’est pas réglé, nous ne négocions pas le reste », indique un signataire. Une façon de négocier diamétralement opposée à ce que souhaite la médiation algérienne qui continue à travailler en coulisse.
Quant au début effectif des pourparlers, le flou règne. Certains parlent de dimanche matin, d’autres de mardi après-midi.
Par RFI