La Fédération des Soninkés du Mali (FESO) lancera ses activités, le 28 septembre prochain, au Centre international de conférence de Bamako (CICB). En prélude à l’événement, la présidente de la FESO, Maye NIARE, a animé une conférence de presse, le mercredi dernier, pour présenter leur regroupement, ses missions et ses objectifs focalisés essentiellement sur le développement du pays en général.
La conférence s’est déroulée au siège de la FESO, sis à Korofina. Elle était animée par la présidente, Maye NIARE, entourée de plusieurs membres de l’organisation.
Créée en mars dernier, la FESO vise à identifier et à réfléchir sur des stratégies de développement économique, social et culturel ; de promouvoir la culture soninké à travers une exposition d’œuvres d’art ; de réunir les partenaires multinationaux, les donateurs internationaux et même la diaspora autour des défis des associations et communautés.
À ce jour, membre composé de 17 associations, la FESO se prépare à lancer ses activités au CICB, sous le haut parrainage de l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi MAIGA. L’invité spécial de la rencontre sera le président du Haut conseil Islamique du Mali, Ousmane Chérif Madani HAIDARA.
Pour la présidente, cet événement prévu, le 28 septembre prochain, sera marqué par des actions culturelles et surtout des messages de plaidoyer pour la paix, l’unité et le développement du pays en général.
Également pour atteindre ses objectifs, la FESO a mis en place le concept de l’intronisation du ‘’chef coutumier’’ qui sera donné à une localité qui s’est fait distinguer par son unité, sa cohésion sociale et l’entente…
L’objectif de ce concept est de créer une saine émulation entre les communautés dans le cadre du renforcement de l’unité, de la paix, de la cohésion sociale. Cette année, ce titre du ‘’chef coutumier’’ sera donné au cercle de Banamba, dans la région de Koulikoro, lors du lancement des activités.
La fédération ne sera pas uniquement un cadre de promotion de culture soninké, a précisé la présidente Maye NIARE. Pour elle, des volets importants seront consacrés à l’éducation, à la santé et au développement local.
« Nous avons créé la fédération pour mettre nos actions ensemble. C’est dans l’union que nous sommes en mesure d’apporter du changement tout en développant nos communautés. À travers la FESO, nous allons créer une synergie d’actions », a soutenu la présidente Maye NIARE, avant de relever que les communautés soninkés, à l’instar des autres, sont confrontées à de nombreux défis de développement et surtout de disparité.
Aussi, estime-t-elle, la FESO est un outil qui permettra de recenser les problèmes des Maliens vivant au bercail et ailleurs afin d’y trouver des solutions.
« Nous avons levé des fonds auprès des partenaires pour aider des communautés », a-t-elle ajouté.
Parmi les actions envisagées, une série d’initiatives sera consacrée à l’immigration. Très rependues au sein de la communauté soninké, ces initiatives ne visent pas à interdire la pratique, mais il s’agit, selon elle, d’informer, de sensibiliser et de former des jeunes potentiels candidats à l’aventure.
Après le lancement des activités, Maye NIARE a annoncé que la FESO lèvera très prochainement une mission à l’intérieur du pays au contact des associations afin qu’elles puissent intégrer la fédération.
Par Sikou BAH
Source: info-matin