Le président de la Banque africaine de développement (Bad), Akinwumi Adesina expliquait à l’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque, le 23 mai dernier le choix de Busan (Corée du sud).
A en croire le responsable de l’institution panafricaine, il importe, conformément au thème de cette année que les pays africains accélèrent l’industrialisation sur le continent d’où la nécessité de s’inspirer du modèle coréen, qui est une référence en la matière. Cet avis, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ne le partage pas totalement. Pour ce dernier, l’évolution des réalités ne permet pas une telle approche. « Alors les pays africains doivent –ils s’inspirer de la Corée ? Tellement de preuves suggèrent que non. La technologie va fondamentalement modifier le paradigme économique passé. Par exemple, avant c’était la main d’œuvre bon marché qui tirait l’industrie, mais maintenant beaucoup d’industries deviennent mécanisées. Des robots fabriquent des vêtements, des chaussures. Les imprimantes 3D font des chaussures, les robots ramassent du maïs et du blé. », a fait remarquer M. Kim.
Qui a plutôt préconisé une approche plus adaptée aux réalités et aux défis futurs qui sont différents de ceux qui prévalaient il y’a plusieurs décennies. « Beaucoup de choses se déroulent au même moment, et les pays africains doivent se demander dans quels secteurs investir, qui seront toujours profitables, peu importe la situation économique future et l’une de ces choses est l’éducation », a recommandé le premier responsable de la Banque mondiale.
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