Pour Dr. HE Winping, expert des affaires africaines également professeur à l’Académie sociale des sciences à Beijing en Chine, l’Afrique peut profiter de l’initiative “Une Ceinture, une route” (One belt, one road” pour pouvoir et développer ses infrastructures.

  Comment l’Afrique pourrait-elle  profiter de l’initiative du président chinois« Une ceinture, une route » pour se développer ?

Le thème a occupé une place de choix lors du symposium sur la nouvelle norme et la coopération économique entre la Chine et les pays africains tenu lundi 1^er août dans les locaux du journal le « Quotidien du Peuple » à Beijing.

Dr.  HE Wenping, expert des affaires africaines également professeur à l’Académie sociale des sciences à Beijing, en Chine a entretenu les journalistes africains présents à Beijing dans le cadre du forum des médias sur le forum « Une ceinture, une route » sur le sujet.

L’initiative, a rappelé Mme Wenping est un projet du président chinois, Xi Jinpin afin de renforcer les politiques de communication, les connections routières, les flux commerciaux entre l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Le corridor « La ceinture, la route » (en forme de ceinture) traverse les continents asiatiques, européen et l’Afrique orientale (Egypte).

A ce jour, dira la conférencière, 27 pays ont signé des contrats avec la Chine dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route ».

Outre l’Egypte, les autres pays de l’Afrique qui ne sont pas concernés par l’ancienne route de la Soie pourrait adhérer à l’initiative « Une ceinture, une route », a poursuivi  Dr. HE Wenping. Toutes choses qui pourraient davantage conduire le continent noir vers le développement souhaité. « La construction des infrastructures notamment routières, sont des priorités de l’initiative. Et l’Afrique a besoin d’investissements dans ce sens », a lancé Mme Wenping.

Pour la conférencière, ce sont les infrastructures qui vont promouvoir l’intégration des pays africains. En ce qui concerne le financement du projet, elle fera savoir que son pays a déjà créé une banque d’investissement à cet effet. Ce qui sous-entend que l’argent est disponible pour les travaux.

En trois ans de mise en application de l’initiative « Une ceinture, une route », de résultats probants, fera -t-elle savoir, ont été atteints en Chine et dans plusieurs pays membres. « L’initiative n’est pas un projet d’assistanat, mais un profit mutuel ».

Amadou Sidibé

(depuis Beijing)

Source: lesechos